Né en 995, en Norvège, j’ai eu bien des noms en bien des époques. Fils bâtard d’Haakon Sigurdson, Jarl de Lade (Norvège), je n’ai jamais connu mon géniteur, ni sa nombreuse et merveilleuse descendance illégitime. Ma génitrice, noble norvégienne aux origines danoises, fut malheureusement présente au mauvais endroit au mauvais moment. Violée, humiliée et porteuse d’un enfant qu’elle ne voulait pas, elle s’exila le temps de donner naissance dans le comté de Trøndelag. Y laissant la vie, elle abandonna ainsi son fils aux mains d’un charpentier et de sa femme – une skjaldmö – chez qui elle avait trouvé refuge. Tous deux païens, ils avaient longtemps prié Frigg pour avoir un enfant, et me nommèrent en son honneur Alvgeir (le brillant / elfe - créature surnaturelle à la lance).

Grandissant sous le regard des Dieux, ma mère entrepris de m’apprendre à me battre et mon père à naviguer. Devenant soldat pour honorer leur volonté et faire la fierté des Dieux, j’ai participé à de nombreux raids, me battant régulièrement contre les troupes d’Olaf II et participant à son exil en 1028 – offrant toujours une partie de mon butin à Odin, Thor et Frigg.
Lorsque je fus assez riche et digne, j’offris ma vie à la plus belle des femmes, Grete, déposant les armes pour vivre une vie plus simple et calme. Priant Frigg à mon tour pour m’offrir un fils, je fus le plus heureux des hommes lorsqu’Alfridh vint au monde. Le bonheur fut cependant court. Mon père adoptif trouvant la mort en juin 1030, je partis quelques temps à son chevet.

Durant mon absence, mon village fut pillé et détruit par les troupes d’Olaf II, de retour pour tenter de reprendre la Norvège. Au nom de ce nouveau détestable Dieu d’Angleterre, de nombreux amis trouvèrent la mort ainsi que ma femme et mon fils – qui furent crucifiés pour refuser d’embrasser cette fausse divinité. Jurant vengeance mais me sentant coupable pour avoir pris de nombreuses vies lors de mes anciens raids en prime de n’avoir su protéger ma femme et mon fils, je promis à Frigg ma propre vie si Olaf ne trouvait pas la mort. Rejoignant Stiklestad, je fis partis des 7000 hommes présents pour défaire cet usurpateur, manquant d’y laisser la vie. La victoire fut cependant nôtre et, à la fin du jour, Olaf trouva la mort. Après m’être remis de mes blessures, avoir pleuré la perte de ma femme et mon fils convenablement, je repris la route pour rentrer voir ma mère et m’en occuper.

Sa vie pris fin en 1034, emportée par la maladie durant l’hiver. Après avoir bu de tout mon soul pour noyer ma peine – et causé quelques désagréments je dois l’avouer – je me souviens être rentré en priant la mort de me prendre à mon tour. Mais c’était sans compter les intentions des Dieux.
A dire vrai, je me souviens peu de ce moment. Je me remémore surtout la douleur, atroce. De la morsure. Du poison circulant dans mes veines, brûlant chaque trace d’humanité. De ma gorge hurlante à s’en briser les cordes vocales. Puis du silence. Et de ses yeux. Sa magnificence. Sa douceur. A dire vrai cru que c’était Frigg elle-même qui était venue me chercher. Peut-être était-ce elle. Ma mère actuelle ne croit cependant pas aux dieux.

Lorsque j’ai repris connaissance, j’étais un autre. Plus fort. Plus sensible. Différent. Sursautant au moindre son, ne contrôlant pas mes mouvements. Capable de me transformer en chat, l’un des animaux de Freyja-Frigg. Brûlé par la soif et aveuglé par la lumière. Et entouré de femmes, plus magnifiques les unes que les autres, courageuses, puissantes, et surtout capables de me botter le cul  en un froncement de sourcil. Vampire Orja, m’ont-elles dit, avant m’aider à vivre avec ma nouvelle condition. Vampire Orja. C’est ce que je suis resté. Et ainsi la vie d’Alvgeir l’humain pris fin, à 39 ans.

Est-ce que je lui en ai voulu ? Non. Aussi étrange que cela puisse paraisse, elle fut celle qui me permis de renaître. Je dois à Gudrun la vie, ainsi devint-elle ma seconde mère, les autres femmes du clan devenant des sortes de tantes puis des soeurs. Etre le seul homme de la troupe aurait pu être un avantage certain. A dire vrai, dans mon cas, j’étais plutôt leur fidèle serviteur. Pour autant, cela ne m’a pas réellement dérangé. Elles étaient toutes d’une excellente compagnie et chacune d’elle devint un membre de ma famille – bien que Gudrun resta et est encore celle qui me fut la plus proche. Qui puis-je si je suis un fils à maman ?
Plus tard, notre groupe en croisa un autre, dirigé par celui qui serait par la suite connu comme Charles Philippe Lemaître, un vampire grec si vieux qu’il aurait pu voir les pyramides se bâtir. Les deux finirent par se fondre pour ne devenir qu’un. Après un temps, il pris la place d’une sorte de père et, me reconnaissant comme son fils adoptif, me fit cadeau d’une nouvelle identité. Aléxandros Gudrunarson devint mon nom. Il l’est resté depuis.

J’ai vu bien des choses. Côtoyé quelques légendes, humaines ou non – connaissant certaines plus intimement que d’autres, à la grande exaspération de ma mère. Participé à de nombreuses batailles et conflits au service de mes parents (comme la Guerre de Sécession du coté de l’Union, la Prohibition – opérant depuis l’Angleterre, ou la seconde Guerre Mondiale du coté de l’Union Soviétique – que vous appelez la Grande Guerre patriotique). Lorsque ma mère décida de faire bande à part et créé son propre nid, je la suivis diligemment, bien que restant en contact avec mon père, servant parfois de messager.
Pro-cohabitation, c’est ainsi ce que j’ai naturellement scandé durant la troisième guerre mondiale. Je n’étais pas avec ma mère alors. Est-ce que je le regrette ? Assurément. A l'époque occupé avec Charles pour établir nos prochains mouvements dans ses quartiers à Londres, je ne m'attendais pas à voir mon père se faire happer de son plein gré par cette espèce de brume survenant des Enfers. Pas plus que je ne m'attendais à l'être à mon tour, en 1980.

1985. Pourquoi toutes les fêtes dignes de ce nom se terminent toujours par des gueules de bois ? Je ne sais pas ce que j’ai fumé, mais ça devait être de la bonne vu mon état. Une serpillière serait plus vivante. Y’aurait-il une personne assez aimable pour tirer les rideaux ? La lumière m’empêche d’y voir clair. Non ? Bon.
… Après mûre réflexion, ce n’était peut-être pas une fête. A moins qu’ils se soient tous réveillés avant moi et se soient barrés comme des salauds sans m’attendre mais j’en doute. La dernière fois que j’ai fêté quelque chose au bord de la mer, c’était un foutu enterrement. De qui ? Aucune idée. Où ? Aucune idée non plus. Pourquoi ai-je pensé à ça subitement ? Je crois que je vais arrêter de réfléchir, le temps de réaligner mes capacités cognitives.

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Avez-vous déjà vu un vampire se taper une intoxication alimentaire ? Non ? Dommage, vous venez de louper quelque chose. Mhm ? Oh, non, pas moi. L’autre là, celui qui convulse. Personnellement, je suis pas assez con pour tenter de bouffer un fae. Ou quelque soit le nom de ce truc. D’accord ça sent bon - mais justement. Par principe, tout ce qui sent bon te fout généralement dans la merde, c’est une règle universelle. Mhm ? Comment je suis tombé sur lui ? Alors là, mon canard. On en aurait pour la journée. En soit, c’est plutôt l’inverse : c’est lui qui m’est tombé dessus. Mignon, je dois l’accorder. Mais définitivement pas mon genre – un poil trop agressif. Est-ce que tous les nouveaux nés agissent de façon aussi stupide ? Hé, excusez-moi de poser la question mais avec mes un peu plus de 900 ans au compteur … Comment ça, je suis stupide de base ? Là n’est pas la question, on parlait de ce type. Son nom ? Oh. Deux minutes. Derek ? Ca doit être Derek. Très honnêtement il a une gueule à s’appeler Maurice mais revenons-en au sujet.
En soit … Les résumés n’ont jamais été mon fort, je m’excuse d’avance. Donc, je disais. Oui. Réveil avec une impression de gueule de bois sur une foutue plage pleine de sable – normal jusque là vous me direz, pour le sable. Le fait d’être éblouit par la luminosité m’a grandement endommagé le peu de cerveau qu’il me restait, je me suis donc démerdé comme j’ai pu – en titubant et rampant, oui, parfaitement – pour regagner la terre ferme et un coin ombragé. … Ca veut dire que je suis entré par effraction chez quelqu’un oui, je sais. En même temps faut pas être très malin pour foutre sa baraque si prêt. Bref. Est-ce que j’ai foutu la trouille aux habitants ? Non. Enfin, pas tout de suite. La baraque était vide, donc je me suis contenté de m’effondrer sur le plancher et … Dormir. C’est ce que je fais de mieux, d’après ma mère – au moins on ne m’entend pas. Donc, dormir. C’est comme ça que le proprio m’a retrouvé et c’est le cri du type qui m’a réveillé. Très honnêtement, il aurait pu réveiller un mort mais … Bref. Définitivement, c’était pas l’amabilité qui l’a étouffé. J’ai à peine eu le temps de me réveiller que je me suis pris un coup de bûche – ou plutôt, mon nez s’est pris un coup de bûche. C’est une façon comme une autre de faire connaissance, je suppose. Il n’empêche que, ouch. Un peu sonné, il m’a fallut du temps pour me remettre – le soleil, tout ça. Résultat ? J’ai potentiellement cassé deux ou trois trucs. Dont la table, d’accord. C’est pas faute d’avoir essayé de parlementé mais, comprenez, il était plutôt du genre hystérique … Et j’avais faim. Et je venais de me réveiller, pour l’amour de Frigg. ... Qui est Frigg ? Aucune idée.
Bref. Je l’ai potentiellement assommé et mordu, je plaide coupable. Est-ce que ça lui laissera une marque ? Non. Est-ce qu’il va être en colère ? Oui, dès que son corps se sera purgé du venin. Qu’importe. Je peux vous dire qu’il a un goût affreux en matière d’alcool et qu’il ferait mieux de se trouver du vrai whisky. A la limite, je lui fournirais bien une adresse ou deux mais … Faudrait déjà que je puisse savoir où j’ai foutu les pieds.

La suite ? Simple. Je suis parti, la nuit tombant. Inutile de laisser un mot d’excuse, ça aurait été une perte de temps, et pas dit que Monsieur-je-te-dis-bonjour-à-coup-de-bûche le prenne au sérieux. Quoi ? Certes, j’admets. Je lui ai potentiellement piqué des fringues en prime, sait-on jamais. Continuant ma route, j’ai fini par trouver une pancarte indiquant Liverpool. C’est entre autre grâce à cette dernière que j’ai appris que je m’étais réveillé sur la plage de Formby. Bref. Reprenant ma route en direction de la grande ville, j’ai fini par me stopper net en entendant une voix fluette crier. Et c’est comme ça que les emmerdes ont repris.

Un vampire ayant une bonne ouïe par défaut, il ne m’a pas fallut longtemps pour localiser d’où venait le problème. Ce que foutait une demoiselle (ou un damoiseau ?) au milieu de presque nulle part ? Aucune idée.
Un vampire a une bonne ouïe, c’est vrai. Mais il a également un bon odorat. Le problème est que le mien était quelque peu en panne à ce moment là, vous savez, m’étant pris une bûche dans la tronche – assez sévèrement pour que la seule chose que je renifle soit mon propre sang le temps encore de quelques heures. Bon, soit. Même à travers ma propre hémoglobine, je pouvais deviner qu’elle possédait une odeur alléchante. Mais ayant déjà mangé … Et puis même. Où sont donc les bonnes manières ? Je ne suis pas un rustre, je préfère demander la permission avant de sauter sur la nourriture. Mais apparemment, ce n’est pas le cas de tout le monde.
Se sentant menacé, notre fameux Derek a lâché sa proie qu’il était manifestement en train de goûter sans l'approbation de cette dernière pour … Me sauter dessus. Et c’était reparti pour un tour. Je sais que je suis sexy, mais tout de même, un peu de retenu ! Tout ça pour dire qu'il n’a cependant pas eu le temps de faire grand-chose de plus puisque, les réflexes aidant, il s’est pris une légère avoinée. Juste avant de vomir ses tripes sur le sol et psalmodier je ne sais quel charabia incompréhensible.
C'est comme ça que j'ai rencontré ma première fae. Et que j'ai découvert qu'il fallait mieux pas tenter d'en croquer un bout.

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Les faes sont chouettes, vraiment. Comme tout un chacun, les membres de cette espèce ont leur petit caractère. La mienne était plutôt sympa, dans le genre mignon cependant. Bref, je m'y suis attaché, bien que nous avons fini par faire bande à part - le temps que je comprenne ce qui m'arrivait, ayant bien vite remarqué que tenter de me rappeler de quelque chose était douloureux.
C'est comme ça que j'ai retrouvé mon père, d'ailleurs. Le fameux Charles Philippe. D'un commun accord, j'ai rejoint son nid, que je n'avais, du reste, jamais vraiment quitté. Et les emmerdes ont recommencé.
Cela a débuté par ma copine fae qui est venue me voir en me disant qu'elle entendait des voix. Ca continué par la fuite de leur espèce à l'Ouest parce que les gens sont toujours aussi cons malgré les années de sagesses qu'ils sont censés avoir pris. Rien de nouveau, vous me direz. Enfin. Me remettant au service de mon paternel, je suis redevenu ses yeux et ses oreilles, furetant de ci, de là, lui servant de bras droit entre tout autre chose. Il faut dire que ma capacité à me changer en chat est restée diablement efficace dans ce genre de conditions. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai appris, pour le musée, en 1986. Et évidemment, je ne m'attendais pas à ce que 300 abrutis décident de passer à travers la brume, ni à ce que mon père pète un câble. ... Soit, rendons à César ce qui est à César - bien que je ne sache plus qui est ce type ; un de plus - il a aussi fallut me maîtriser ce jour là.

Lorsque tout est redevenu stable - nous dirons ça comme ça -, il m'a fallut suivre le mouvement et rejoindre un camp. A dire vrai, je n'ai pas eu à réfléchir longtemps, suivant mon paternel sur le sujet - quel fils merveilleux fais-je. Ainsi suis-je devenu Loners, souhaitant comprendre le passé mais préférant également aller de l'avant. Pour une fois qu'avoir le cul entre deux chaises se révèle être pratique ... Cela m'a permis de me lier à diverses créatures. Le temps que les camps s'organisent, nous étions déjà en 1990 ... L'année du retour de ma copine fae et l'année à partir de laquelle j'ai adopté la crème solaire - je vous passe les soirées arrosées qu'on a pu se faire, du moins que j'ai pu me taper, principalement ... D'autant plus que grâce à ma copine, le tabac coulera bientôt de nouveau à flot ; ce n'est plus utile de faire des rations. C'est également la période bénie (non) où Daddy est devenu membre du Council, de quoi me donner du boulot supplémentaire. Quoi ? J'ai beau être fait pour commander, de ce qu'ils en disent, je n'ai jamais réellement apprécié l'idée de jouer aux chefs de famille. Quelque chose comme trop d'obligations qui me fout de l'urticaire - si toutefois les vampires pouvaient en avoir. Enfin. Au moins les gens sont sensiblement devenus intelligents : ils ont arrêté de se taper dessus pour une question d'espèce. Soyons lucide : ça ne durera que quelques semaines. Mais c'est toujours ça de pris.
A partir de là, je suis devenu fermier. ... Quoi encore ? J'aurais pu ! ... Bon soit. Je passe du temps dans la serre pour piquer des quoi faire du troc avec ma pote, quand je ne tente pas de m'améliorer en cuisine sur mon temps libre. Il n'empêche, vous seriez surpris de savoir à quel point jardiner détend.
Par la suite, la routine. Courir après des cons, surveiller les personnes en qui mon père n'a absolument pas confiance ce qui fait quand même un sacré paquet de monde, tenter de retrouver mes souvenirs, collectionner des objets tout en participant à des raids sous une fausse identité, faire du troc avec ma pote fae, écouter aux portes, casser quelques nez lors de beuveries interminables tout en essayant de rester digne et incognito, draguer les jolis minois tout en tentant de conserver mon nez ... Non, vraiment. Quelque chose me dit que la vie sur cette foutue île n'est pas si différente que dans l'ancien monde. Pourquoi changerais-je de vie, par conséquent ?

Caractère charismatique + discipliné + intègre + diplomate + déterminé + fanfaron + surprotecteur + rancunier + téméraire + dragueur / charmeur invétéré + joueur + poète + curieux + big softy

anecdote 1 Ma vie humaine étant révolue, mes parents biologiques et adoptifs ne sont bien entendu plus de ce monde depuis longtemps. Ceux que je nomme affectueusement Mère (maman dans l'intimité) et Père sont la vampire qui m’a transformé : Gudrun, à qui je dois mon nom de famille en signe d’amour, de gratitude et de respect le plus profond, et Charles-Philippe Lemaître qui m’offrit mon nouveau prénom, Alexandros. De mon côté, j’utilise surtout le surnom d’Alec. Pas que j’ai honte de ce vieux conquérant - il se trouve à contrario un poil trop écrasant -, simplement j’aime faire court et n’ai aucune envie de suivre ces traces. Cela n’empêche pas le paternel d'insister dessus à chaque fois qu’il le peut – le seul de qui j’accepte ce fait, en outre. Concernant mon prénom de naissance, Alvgeir … Disons qu’il appartenait à l’humain que je fus. Rares sont donc ceux à connaître cette identité douloureuse dont je ne parle plus, en ayant de toute façon revêtu de nombreuses au cours des siècles passées - le seul dont je me souvienne un tant soit peu étant Ludwig.

anecdote 2 Ayant exercé de nombreux métiers, tels que fermier, contrebandier d'alcool, brigand de grand chemin, homme d'affaires ou encore forgeron, j'ai cependant gardé un amour indéfectible pour ... La guerre. Ancien soldat à diverses époques et bagarreur notoire de première heure, si créer un conflit n'est pas mon verre d'alcool cela ne m'empêche aucunement de les continuer et ou les finir. Il est en outre inutile de préciser que je sais manier de nombreuses armes, mon épée ayant ma préférence, sans parler du corps à corps ... Le vrai, l'antique. De même tacticien d'assez bon niveau, j'aime cependant foncer dans le tas lorsque cela me prend, bien que ne me battant jamais pour une cause perdue d'avance. Joueur, j'aime également lancer et tenir de nombreux paris, pour mon propre bénéfice comme pour amuser (ou consterner) la galerie. Comme l'on dit, durant une bataille, tous les coups sont permis - ou presque. Bien qu'aimant me battre, je ne toucherais ainsi jamais une femme de cette manière - sauf si c'est pour défendre ma propre vie. Ayant en effet ces créatures en plus haute estime que les êtres que je prie, je ne supporte pas de voir quelqu'un leur manquer de respect de quelque manière que ce fut et n'hésite pas une seule seconde à m'occuper personnellement des malotrus pour leur apprendre les bonnes manières. Après tout, nous avons tous une mère qui nous a porté en son sein ; une guerrière pour nous apprendre les premières leçons de la vie, parfois au détriment de la sienne. Aussi, mes très chers, laissez-moi vous dire une chose : la mienne, celle qui me fit renaître, reste la plus belle de toute. Fils à maman, moi ? Parfaitement. Et fier de l'être.

anecdote 3 Les femmes ... Tout un sujet. Bien que me considérant comme pansexuel, je ne puis retenir mon attrait vers le plus beau des sexes. Ainsi me qualifie t-on de charmeur invétéré - de poète ou de dragueur, selon. Des amant.es, j'ai cessé de les compter, offrant mon corps à chacun et chacune généreusement - tout comme j'ai cessé les ennuis que cela a pu m'attirer. Mais qui puis-je si je suis irrésistible ? Je ne me suis cependant jamais remarié, portant encore l'alliance sur une chaîne contre ma poitrine, fidèle à celle qui fit autrefois battre mon coeur humain - et encore très honnêtement marqué par la perte de mon fils, bien que je m'en souvienne peu à l'heure actuelle. J'en sais tout du moins assez pour savoir que, si j'ai eu d'autres amours, aucun n'a pour le moment égalé celui là - et je ne cherche de toute façon pas à me caser.

anecdote 4 Outre les amours, je dois avouer avoir une grande passion pour l'alcool - le vrai, pas la piquette, que je tiens somme toute assez bien - et la musique. Bon vivant de mon temps humain, cela n'a guère changé. Je sais ainsi maîtriser plusieurs instruments, bien que je ne me souvienne guère de leur noms où du comment je sais en jouer. De même bon danseur bien que je ne m'en vente pas, j'aime m'exercer lorsque j'ai une cavalière à serrer contre moi - mais rares se font-elles, celles à qui j'offre mon bras pour une danse. Je préfère donc observer en silence, verre à la main, avant de raconter une blague foireuse, ou une histoire abracadabrante qui repose pourtant sur un fond de vérité.

anecdote 5 Car l'humour est certainement mon arme la plus redoutable, avec mon sourire enjôleur. Il cache bien des secrets, couvre bien des cicatrices que l'encre n'a pas su cacher. Le plus impressionnant, celui qui me prends tout le bras gauche et une partie du torse, est en l'honneur dune femme nommée Frigg, qui tient un bouclier gravé du Valknut. Premier amour, c'est elle que je prie dans mes souvenirs lorsque je pars en guerre, elle que j'ai prié lorsque ma femme m'a dit oui, elle que j'ai prié lorsque mon fils est mort. Sans savoir qui est elle réellement, elle fut pourtant au centre de ma vie humaine, et l'est restée encore aujourd'hui, lorsque j'en ressens le besoin. Pieux à l'époque, je le suis resté par la suite, d'une certaine manière, ayant en outre gardé cette passion et intérêt pour la magie qui me font avoir de nombreux amants chez les sorciers.
Mes autres tatouages principaux se trouvent être le Vegvisir, placé sur mon coeur, ainsi que des entremêlas de lignes sur mon poignet droit. Aegishjalmur, de son coté, se trouve être gravée dans une une pointe de lance symbolisant Gungri, que je porte également autour du cou.

anecdote 6 Bien qu'appréciant parader, je ne montre pas nécessairement mes tatouages, les cachant sous mes fripes les trois quart du temps pour ne pas effrayer les non habitués. A dire vrai, je pourrais bien me balader à poils que cela ne me dérangerait guère, n'étant pas du genre pudique. Cependant, il est aussi vrai que les vêtements de lin et de laine me vont plutôt bien - ma préférence allant pour ces moments où vous mettez des pull colorés hideux en hiver. Je préfère en outre les vêtements confortables au reste, mais porter un costume ne me dérange pas plus. L'on me verra cependant bien plus souvent en t-shirt ou en chemise de lin qu'en costard, même si j'adore les hauts de forme.

anecdote 7 Info en vrac mais j'aime particulièrement nettoyer quelque chose lorsque je suis en colère - lorsque je ne puis faire autre chose pour la laisser s'échapper. J'astique alors généralement mes armes et mes armures, celles laissées chez Charles, à Londres. C'est soit ça, soit je chasse - pour ne pas dire traquer le responsable et lui foutre mon pain dans la tronche. Je peux autrement faire mitonner quelques petits plats - car oui, voyez-vous, je suis un vampire qui cuisine et qui offre des fleurs. Remerciez pour ça mes nombreuses conquêtes et ma mère adoptive - mais en de plus rares occasions. Disons que cela passe bien lorsqu'il faut impressionner mes conquêtes, le problème étant que goûter les plats se trouve être un calvaire.