ancienne identité Sebastian Micceli
date & lieu de naissance Il est né le 3 avril 1943 à Naples, en Italie.

espèce et alignement C'est un humain qui était globalement "anti" tout, donc anti-créatures.

situation familiale Il était fils unique, à l'époque la Seconde Guerre mondiale sévissait et c'était déjà un miracle qu'il soit né.  Ses parents ? Il ne les a pas vraiment connu, mais on lui a souvent raconté qu’ils étaient des traîtres et qu’ils avaient cherché à fuir le pays. Ils avaient donc laissé Mario dans un orphelinat. Devenu grand, Mario n’a jamais vraiment cherché à savoir qui était sa famille, il n’a jamais voulu connaître ses origines, décrétant que cela n’avait que peu d’importance.
situation maritale Lui, marié ? Vous plaisantez ? Il aimait les femmes, toutes les femmes, mais ne se fixait jamais avec une en particulier, l’amour ce n’était pas quelque chose pour lui, bien au contraire, l’amour était un sentiment dont il ne connaissait pas les effets parce qu’il ne l’avait jamais ressenti.
dernier métier exercéMario n’avait pas de métier bien précis, il vivait de ses arnaques, ses combines. Il volait souvent, arnaquait tout le temps, jusqu’à ce qu’il se fasse coincer.

conditions lors du passage dans la brume C’était en avril 1984, la veille de son anniversaire. Ce jour-là, il était en prison, il s’était fait choper trois jours avant pour une broutille, une faute d’inattention, une erreur de débutant. Quoi qu’il en soit, il avait 40 ans et s’apprêtait à débuter sa quarante-et-unième année derrière des barreaux, jusqu’à ce que la brume arrive et recouvre tout le pays, il n’eut pas le temps de s’enfuit, pas le temps de supplier qu’on le libère, tout se passa si vite, comme dans un film de série B.

nouvelle identité Aujourd'hui, il s'appelle Mario Calavicci. Sa mémoire étant aussi trouée qu'un gruyère, il ne se souvient pas du nom qu'il a porté pendant trente-neuf ans.
Nouvelle situation maritale Ne voyant aucune alliance à son doigt, il en a déduit qu'il est célibataire.
nouveau métier Il est serveur dans un café et cela lui convient plutôt bien.  

Espèce, sous espèce et alignement Humain, n'ayant pas particulièrement d'avis sur les créatures, il attend d'être là depuis assez longtemps pour pouvoir se faire une opinion.
Pouvoir spécifique /

Date d’arrivée, âge et conditions de réveil sur Albion Seul sur le sable, les yeux dans l’eau...son rêve était trop beau...Il s’est réveillé en sentant le sable sous ses doigts, il entendait le clapotis de l’eau, se demandait ce qu’il faisait là, qui il était...Il s’est levé et a marché dans l’espoir de trouver quelqu’un qui pourrait le renseigner. Il est arrivé il y a presque deux mois.

Camp choisi et pourquoi Venant d'arriver, il fait partie des Forgotten. Il ne sait pas encore vraiment comment se positionner par rapport à tout ça. Le fait qu'il ne se souvienne pas de grand-chose avant son arrivée sur l'île le perturbe beaucoup et pour l'heure il se contente de s'adapter comme il peut aux événements.
Communauté Pour l'heure il ne fait partie d'aucune communauté.

Bref historique d

Lorsqu’il a ouvert les yeux, il a senti du sable sous ses doigts, la mer menaçait de recouvrir ses pieds. Il s’est relevé et a regardé autour de lui. Il ne comprenait pas ce qu’il faisait là. D’ailleurs, il ne savait pas vraiment où il était. Certes il savait qu’il était sur une plage, mais rien de plus, alors il se décida à se mettre en route pour obtenir des informations. Tout en marchant, il réfléchissait à ce qu’il s’était passé et surtout, qui était-il ? Il n’avait aucun souvenir, ne se rappelait même plus de son propre nom. Quel ne fut pas son étonnement lorsqu’il croisa les premiers êtres humains habitant cet endroit. Ils ne parlaient pas la même langue que lui, disons plutôt que c’était lui qui ne parlait pas la même langue qu’eux. Il parlait italien et on lui répondait en anglais. C’était bien sa veine, il ne connaissait pas un mot dans cette langue, même s’il savait la reconnaître.  Il réussit néanmoins à savoir qu’il s’était échoué à Porthmouth. Ce n’était pas une consolation en soi, mais au moins il savait où il se trouvait. Se faire comprendre lorsque vous ne parliez pas la langue, c’était plutôt compliqué. Heureusement, le hasard voulu qu’il tomba sur une personne qui parlait italien...enfin, après plus de quatre heures à déambuler dans cette ville, il put se faire comprendre. L’homme qu’il avait croisé se nommait Enzo. Les deux hommes avaient engagé la conversation et avaient rapidement sympathisé. Lorsqu’il dû se présenter, notre ami eut à choisir une identité, il donna le premier nom qui lui passa par la tête, dorénavant, il s’appellera Mario Calavicci.

Enzo aida Mario à se trouver une chambre histoire de ne pas dormir dehors. Comme il était gérant d’un bar, Enzo employa son nouvel ami. Il lui avait dit dès le départ qu’il ne resterait pas longtemps à Porthmouth, qu’il n’était là que le temps de réunir un peu d’argent pour pouvoir se payer le voyage jusqu’à Edimbourg, c’était là-bas qu’il voulait se rendre. Mario n’ayant aucune attache à Porthmouth à part Enzo, il décida qu’il serait lui aussi du voyage. Il mit le temps qu’il passa à Porthmouth à profit pour apprendre quelques rudiments d’anglais. Les deux hommes n’y restèrent qu’un mois étant donné que Enzo y était depuis un an déjà, mais cela fut suffisant à Mario pour qu’il puisse tenir une conversation de base avec un anglais. Il y avait cependant certains mots qu’il ne connaissait pas, son vocabulaire étant plutôt axé sur les ustensiles de cuisines et tout ce qui pourrait lui servir dans son métier.

Les deux hommes arrivèrent à Edimbourg il y a un mois. Enzo s’était débrouillé pour les faire embaucher tous les deux dans un café de la ville dont il connaissait le propriétaire. Il arrivait parfois que les deux hommes aient à gérer le bar seuls. Il y a trois semaines, Mario se blessa pendant son service et dû se rendre à l’hôpital pour se faire soigner, oh ce n’était pas grand-chose, juste quelques points de sutures, mais cela restait compliqué à expliquer quand on ne parlait que très peu la langue. Enzo n’avait pas pu l’accompagner parce qu’il devait garder le café. Arrivé à l’hôpital, Mario tenta de s’expliquer tant bien que mal, mais à court de mots, il montra simplement sa main ensanglantée. On appela quelqu’un pour s’occuper de lui. Esther, s’il avait bien compris. La jeune femme s’occupa de lui, tant bien que mal puisqu’elle ne parlait pas italien, mais il put être soigné. Il eut une semaine sans pouvoir reprendre son travail, le temps que la blessure se cicatrise. Esther avait utilisé un procédé plutôt amusant pour le soigner. Elle avait nommé chaque objet qu'elle avait utilisé pour le soigner et Mario avait répété le nom de l'objet en italien, il ne savait pas si c'était ce qu'il devait faire, mais le sourire qu'il avait vu sur le visage de la jeune femme la première fois qu'il l'avait fait l'avait incité à continuer.

Mario ne se souvient pas de l’homme qu’il était avant de se réveiller sur cette plage. Ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose. L’homme qu’il était avant ne lui plairait peut-être pas, comment le savoir ? Il ignore qu’il s’appelait Sebastian Micceli et  que, effectivement,  Mario Calavicci a bel et bien existé, il l’avait connu dans son ancienne vie. Le fameux Mario était le seul ami qu’il avait avant, celui avec qui il faisait tous ses coups. Malheureusement, quand Sebastian s’est fait prendre, Mario a réussi à s’échapper. Sebastian lui en a un peu voulu et il a beaucoup ruminé en prison, il aurait aimé que son ami lui fasse savoir qu’il allait bien ou même qu’il prenne de ses nouvelles, mais ce ne fut pas le cas. Sebastian s’est senti trahi, sans même savoir ce qu’il avait fait à Mario pour mériter cela.

Oui, il ignorait qu’il était né en 1943, que ses parents étaient considérés comme des traîtres à leur pays et qu’à cause de cela, ils avaient tenter de fuir, pour cela, ils avaient en laissé Sebastian derrière eux. Le garçon fut placé à l’orphelinat où il passa des années plutôt chaotiques, aimant semer la pagaille comme on dit. Les punitions étaient son lot quotidien, mais il s’en moquait, tout ce qu’il désirait, c’était arrivé à sa majorité pour pouvoir être libre et agir selon son bon vouloir, alors en attendant, il s’amusait à être invivable avec les familles qui avaient le « malheur » d’envisager une adoption.

A dix-huit ans il fut enfin libre et pu commencer sa vie faite de menus larcins qui le firent connaître assez souvent des démêlés avec la justice. Ce n’était jamais rien de très grave, donc il n’avait encore jamais vraiment connu un emprisonnement, jusqu’à la veille de ses quarante ans, il avait voulu faire un gros coup, sans doute à cause de la crise de la quarantaine. Quoi qu’il en soit, il avait visé un objectif peut-être un peu trop gros et il s’était fait attraper pour une broutille en plus, une erreur qu'il n'aurait jamais commis en temps normal. Ce cambriolage, en plus de tout son historique avec la justice lui valu une condamnation de quelques jours en prison. Et puis la brume tomba sur le pays alors que Sebastian venait d’entrer dans sa quarantième-et-unième année.

Non,  il ne se rappelait pas de tout cela. Tout ce qu’il savait à présent, c’était qu’il s’appelait Mario Calavicci, qu’il était un célibataire de quarante-et-un an, serveur dans un café et qu’il essayait tant bien que mal de se faire à tout ça et c’est loin d’être une chose aisée.