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remember me for centuries (alec)
No matter what we breed, we still are made of greed

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Guðrún Brynhildardóttir

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VampirePlease, no more Twilight.
remember me for centuries (alec) _
MessageSujet: remember me for centuries (alec) ★ Mar 7 Déc - 0:25
Hey Brother, I heard your call.
We will return like warriors, I swear, that we'll find glory up ahead. Tell me, where is my home? I don't recognize the faces anymore, no



ft. @Alec Gudrunarson


Deux poneys qui trottinent sur la lande, fendant la brume qui scintille sous une lune presque pleine. Sur l’un des poneys pâles, de ceux qu’on baptisait en d’autres temps de la région qui les a forgés, « Fjords », une frêle silhouette est perchée. suivant avec souplesse le mouvement de sa monture. Soudain elle s’arrête, l’hongre sous elle ronflant doucement. Elle lève les yeux vers la lune, puis les descend vers la plage, en contrebas. La mer caresse doucement une plage hachée de rochers, et au loin, derrière une brume d’océan épaisse, se cachent les îles, ses îles.

Un frémissement infime des narines, tandis qu’elle contemple ce paysage impassible sur son poney qui tangue. Pourtant, il flotte dans l’air le frémissement de quelque chose à venir. Le calme avant la tempête. Ses narines tremblent de nouveau, cherchant dans l’effluve de la nuit la réponse à la question qui traîne dans la brise. Pressant sur les flancs du poney, le petit convoi continue sa route sur le chemin qui, plus loin, descendra jusque’à la plage. Mais là où la piste se contorsionne entre deux collines, s’enfonçant dans la lande jusque’à s’y effacer, elle interrompt de nouveau leur procession. À sa droite, les murs béants d’une chaumière branlantes se noient dans une brume si épaisse qu’on peut pratiquement la saisir à pleines mains.

Sous sa capuche de feutre épais, un sourire étend ses lèvres trop fines. Là-bas en contrebas, sur une portion de sable, le bateau qui l’attend. Le poney sous elle renâcle soudain, laissant dans l’air la même menace tacite dont son odorat surnaturel l’a avertie depuis longtemps. Derrière l’écharpe de laine, son sourire s’élargit jusque’à devenir carnassier. Elle a toujours aimé les défis. Solidement accrochée contre sa selle, son épée courte, gravées de runes en prière à des dieux oubliés, semble déjà chanter de joie. Sans un mot, elle met pied à terre. Sa main caresse doucement l’encolure du fjord, glissant lentement jusqu’à la garde de son épée. Inspirer.

Expirer. D’un geste brusque et souple, l’épée glisse hors du fourreau. Comme répondant à un seul instinct et à un signal qu’on a enraciné en eux depuis des années, les deux poneys pivotent, disparaissant sur le chemin dont ils sont venus, leur cargaison solidement arrimées sur le dos. Elle se retourne, capuchon toujours sur la tête, l’écharpe qui a glissé révélant deux crocs brillants dans un rayon de lune. « Come on boys, shall we? » Deux derrière elle. Trois sur les côtés. Deux hors de la maison en ruine. Ils surgissent comme des champignons après une pluie d’automne, lui arrachant un ricanement qui sonnerait pratiquement comme de la joie.

Et l’espace d’un souffle, la voilà transportée à une époque perdue, le goût du sang dans la bouche et l’arme au poing, perchée sur un champ de bataille battus par les croassements que le vent porte. Skjaldmær. Le nom résonne dans sa tête comme un appel, fragment d’une histoire qui lui appartenait autrefois. Ses doigts se resserrent sur le cuir tanné, la ramenant hors de sa transe juste à temps pour parer le coup qui tombe. Et ainsi s’ouvre sa danse favorite, ce tango de sang au rythme du métal qui se croise.


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Alec Gudrunarson

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Situation maritale : Célibataire, il butine.
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VampirePlease, no more Twilight.
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MessageSujet: Re: remember me for centuries (alec) ★ Dim 26 Déc - 14:40
Mother.
Mother I miss you
In night's I just wish
You were here with me
So we can laugh and talk again



ft. @Guðrún Brynhildardóttir


Ce qu’il fiche là, il se le demande encore. Un ordre reçu, sans aucun doute – de son père, bien entendu. Des mouvements étranges, furtifs, l’échos de murmures inquiétants étaient parvenus à ses oreilles affutées et monsieur avait, comme d’habitude, préféré envoyer son fils prodigue enquêter. Il était après tout plus facile pour lui d’envoyer son second que de s’y déplacer en personne : c’était là le désavantage d’être à la tête de leur espèce. Si auparavant son seul nom faisait trembler, le fait de voir venir sa stature, à présent connue de tous, ferait échouer toute tentative de comprendre ce qui pouvait bien se tramer et Alec, dont la mémoire était encore trouble malgré le nombre d’années écoulées depuis son réveil, avait ainsi simplement courbé l’échine sans un mot. Oui. Le viking avait obéit, sans hausser un sourcil, sans rechigner à la tâche, parce qu’il en était ainsi depuis plus de temps qu’il n’était capable de l’exprimer avec exactitude.
Il avait simplement pris quelques affaires dont son épée favorite et cette peau de loup miteuse dans laquelle il aimait se lover et que son père aimait dénigrer allègrement dès que ses yeux se posaient dessus.
C’est dans cette même peau miteuse qu’il était arrivé, des années plus tôt, sa flagrance à elle encore quelque peu présente. Elle. La femme la plus importante de sa vie. Sa créatrice. Sa mère. Car bien qu’il appréciât Charles et considérait ce dernier comme son père plus que son leader, c’est sa mère qui avait toujours eu – et aurait toujours - sa préférence. C’est à elle qu’il avait promis allégeance. C’est elle qui guidait ses pas, jours après jours ; depuis le premier instant. C’est à elle qu’il avait dévoué son cœur, son âme et son existence entière – comme le prouvait certains tatouages qu’il portait fièrement, comme le prouvait son médaillon attaché solidement par un filin en cuir autour de sa nuque, comme le prouvait cette peau de loup qui était là son dernier symbole. Son dernier leg. Hors de question de partir faire un raid sans.
Ainsi en était-il là. Enroulé dans sa peau miteuse. Dépenaillé et décoiffé au possible, ressemblant à n’importe quel mendiant dont il avait croisé la route à plusieurs reprises – si ce n’est que son épée était belle et bien serrée dans ses mains. Sa grande carcasse d’ours recroquevillé, de la terre barrant son visage, ignorant le froid sans bouger, il fait silence. Attendant le signal.

* * *

Il devait l’avouer. Les corbeaux lui manquaient. Huginn et Munin avaient été dressés pour envoyer n’importe quel message au destinataire voulu, mais il ne pouvait guère s’en servir pour cette mission. Pas cette fois. Les entités perdues savaient, pourtant, à quel point il avait eu du mal à dresser ces maudits corvidés dont les noms étaient venus à lui naturellement, sans qu'il ne sache toutefois retranscrire la signification de leurs noms. Un savoir oublié de plus, semblait-il. Qu'importe.
Alec soupire. Il ferme les yeux une seconde, écoute les relents de la mer. Derrière ses paupières closes, des ombres dansent, lui échappent. Elles appartiennent, comme les échos de voix qui viennent effleurer ses tympans la nuit, à ce passif oublié qu'il ne cherche plus à attacher à sa carcasse. Il les laisse aller et venir, se reconcentrant pourtant sur d'autres bruits, plus réels, des odeurs nauséabondes qui l'ancre lui dans cette nouvelle réalité qui est la sienne.

Dire qu'il avait détesté trouver ce que son père cherchait était un euphémisme. Des traqueurs, voilà ce qui avait alimenté les rumeurs. Des putains de traqueurs de Faes - ces seuls êtres qu'il ne pouvait souffrir, envers qui il ne ressentirait jamais plus d'une once de sympathie. Il avait du prendre sur lui pourtant. Durant deux mois, il avait voyagé à leurs cotés. S'était fait passer pour l'un d'entre eux. S'était fait accepté, assez récemment, avec ce rire gras qui n'était pas le sien et cet humour douteux qu'il avait détesté mettre en avant. Il n'était pas rare qu'un vampire ou un walker vienne rejoindre leur rang mais la confiance régnait rarement entièrement avant quelques mois. Il n'avait pas fait exception à la règle et ce soir était le test final - celui qui déterminerait si, oui ou non, il était vraiment digne de confiance, le test qui déterminerait si, oui ou non, il aurait accès au coeur même de cette toile géante qu'il se démenait à détruire depuis quelques années. Qu'il haïssait ce plan. Et, en son coeur, outre son amour pour les peuples libres qu'il muselait, quelque chose s'agitait depuis qu'il avait entendu leur destination. D'autres rumeurs avaient échoué dans de mauvaises oreilles - celle d'une île épargnée par la brume où des créatures de rêve se seraient échouées. Peut-être des faes. Peut-être autre chose. Alec serre la garde de son épée, se reconcentrant sur l'instant présent. Ignorant l'appel de la marée. Ignorant le cri au fond de ses entrailles. Se tenant prêt. A quelques mètres, le signal est lancé.

* * *

Ils auraient du lever le camp ce soir même mais quelque chose avait capté leur attention. Une barque présente, échouée alors qu'elle n'aurait pas du être. Quelque chose de nouveau. Peut-être ce qu'ils cherchaient. Alors, les plans avaient changés. Le détestable leader avait décrété de se taire et observer pour finir par désirer tendre une embuscade à ce qui les attendait. Car la barque n'était guère venue seule par ses propres moyens. Et quoi que ce fut, l'aide de tous les hommes ne seraient pas de trop. Idiots.

Idiots, oui. Une rafale de vent apporta la fragrance qui lui manquait quelques secondes trop tard. Ca et le bruit de sabots qu'il lui sembla connaitre par coeur. En une fraction de seconde, ils n'étaient plus les traqueurs. En une seconde, son coeur se fige, ses cordes vocales s'étranglent avant même de laisser le moindre son passer. Car une voix retentie. Une voix qui le replonge en arrière, dans ce passif oublié, cette voix qui lui arracherait presque des larmes. Un cri. Cette voix qu'il connait pour l'avoir bercé enfant, voilà plusieurs siècles en arrière. « Fuck. »

Fuck, oui. Un millier de scénarios pourrait passer dans sa tête. Pourtant, il n'en est rien. Il aurait dû être l'un des premiers à se jeter dans la mêlée, c'est un fait. Il n'en a rien fait, c'est acté. Trop ému, peut-être, de la voir virevolter tel la déesse qu'elle fut. Frissonnant, sûrement en entendant ce bruit de lames qui s'entrechoquent - à moins que ce ne soit l'odeur du sang flottant dans l'air qui fait dilater ses pupilles. Lorsqu'Alec rejoint finalement la mêlée, son épée ne vient pas s'entrechoquer contre celle de la femme. Non. A la place et sans un bruit de plus, sans un grognement ni un cri de guerre, c'est une tête qui roule aux pieds de l'être encapuchonné, alors qu'elle continue sa danse mortelle, sous le regard choqué de ses comparses. Alors qu'il entame lui-même la sienne, barrant la route à ses nouveaux, futurement anciens, compagnons d'infortunes, son épée se tachant de carmin. Alors que l'un des vampires de leur troupe vient se dresser devant lui, suivit de deux autres. « TRAITOR » Entend t-il. « My mother told me » se contente t'il de répondre, un sourire fin sur les lèvres, sa voix tendre venant couvrir le fracas des armes, « someday I will buy galleys with good oars ... » continue-t-il, parant un coup, resserrant sa prise sur le manche de sa garde, dévoilant son véritable visage, se calquant avec précision sur les pas de la guerrière. « sail to distant shores » termine t-il, sans la regarder. Parce qu'il n'en a pas besoin. Et qu'importe le temps donné pour planifier sa mission, qu'importe les efforts déployés. Qu'importe le courroux de Charles qui s'en suivra. Personne. Il ne laissera jamais personne toucher à sa mère. Pas sur sa vie.

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