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Charles ♦ Monsters always look just like ordinary men.
No matter what we breed, we still are made of greed

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Vampire
Please, no more Twilight.
Charles Philippe Lemaitre
Charles Philippe Lemaitre
Watch this madness burning out the way

Charles ♦ Monsters always look just like ordinary men. Tumblr_inline_p7kt17u5s81rbb08b_250
Sous-espèce : Vapaa
Sur l'île depuis : 1980
Situation maritale : marié à la plus délicieuse et féroce créature.
Job : Membre du Council et Chef de son nid
Communauté : Nid Lemaitre
QG : Londres et Sheffield
Alignement : Pro toute créature vivante
Copyright : TUMBLR & Gold.wyvern
DCs : Riley O'Doherty ★ Alec Gudrunarson ★ Esther McGuinness ★ Elizabeth Donovan ★ Nyx Somerset ★ Lyov Van Wesel ★ Heathcliff Z. Dockery
Messages : 1
Date d'inscription : 08/05/2022
VampirePlease, no more Twilight.
Charles ♦ Monsters always look just like ordinary men. _
MessageSujet: Charles ♦ Monsters always look just like ordinary men. ★ Dim 8 Mai - 22:11
Charles Philippe Lemaitre


ft. James Purefoy

In the beginning there was blood, war and death
Plissés, ses yeux s’ouvrent sur le soleil couchant. Debout, l’or de la terre lui mangeant les genoux, le jeune héritier d’Helios et de Zeus orne pourtant son visage basané d’un sourire avant qu’un chant ne retentisse, repris par ses lèvres scellées en un long sifflement. En haut, au loin, le rapace ouvre ses ailes à la demande de son maître, et c’est avec cette grâce redoutable qu’il vient se poser sur son bras quelques minutes plus tard, ruisselant de la fierté du jeune homme qui vient de fêter une nouvelle année de vie écoulée.

Tu ne seras jamais roi. C’est ce que lui avait dit sa mère, d’un ton grave et calme, déçu et pourtant soulagé dès son plus jeune âge. Non. Il ne serait jamais roi. Son destin avait été tracé d’avance. Les Moirai ne s’étaient pas penchées sur son berceau comme elles semblaient l’avoir fait avec son cousin, Idomeneus, futur roi de Crète. Il n’était, après tout, que l’enfant unique d'un prince bâtard, bien qu’héritier de Deucalion et du grand Minos. Cela signifiait que sa vie serait relativement calme.

Calme ? Ah ! La belle idée. Si Molus, son père, lui avait appris à ne pas vouloir chercher la couronne pour ceindre son front, se faisant l’héritier de la mémoire de ses ancêtres quant à l'arrogance qui les avait menés à leur perte, son fils se fit pourtant connaître sur son île. Guerrier redoutable et véritable charmeur, il ne cédait de place que devant son cousin et frère d’arme. Mais ce n’était pas sa faute si ce pauvre bougre finirait roi là où lui-même pourrait jouir de la renommée sans en être esclave, là où il pourrait pour prendre amant.e.s qui pouvait le désirer assez pour plusieurs nuits de débauches d’affilée.

Non. Μηριόνης, Meriones, aimait sa vie comme elle était et il n’enviait en rien son cousin. Mais s’il n’avait jamais craché sur les fruits tendus, il ne refusait pas plus un combat, s’amusant à les provoquer honteusement. Que risquait-il après tout ? Ayant affuté son esprit, il devint en grandissant protégé par l'ardent Arès dans toute bataille menée, de par son arc fidèle et son épée assoiffée de victoires, bien que laissant briller celui qu'il adorait plus que tout.

***

Mélange de tissus vaporeux et de courbes luisantes, le tableau idyllique pourrait se rapprocher du Paradis des Dieux. Sourire satisfait sur ses lèvres gonflées par le plaisir, le jeune homme paresse en profitant de la morsure du soleil sur sa peau nue, inhalant les effluves de sueur de et parfum capiteux des huiles dont ses compagnons de nuit se sont aspergés, oublieux du monde. Lui qui ne verra jamais l’Astre orner ses boucles, il continue de profiter de chaque rayon volé. Du moins, c’est ce qu’il comptait encore faire ce jour, jusqu’à ce que des cris prenant la forme de son prénom ne retentissent et que la porte de sa chambre s’ouvre à la volée, laissant entrer un Idomeneus à moitié nu, le regard enfiévré et un sourire qui annonce la folie sur ses lèvres, les traces de sa dernière compagne encore visibles et pourtant déjà oubliées.

S’il avait su, aurait-il accepté ? Cette question, il n’aura jamais le temps de se la poser. Protégé d'Arès, oui. Mais amoureux d’Aphrodite et ses grâces, il s’en était souvent remis à elle lors de ses débauches passionnées. Etait-ce pour cela que, lorsque la nouvelle de la plus belle femme du monde était en âge de prendre époux les avait atteint, il avait consenti à accompagner son cousin pour rejoindre la grande Sparte ? Où était-ce là un motif ultérieur - une idée d’Arès peut-être ? Toujours est-il que s’il s’était présenté comme intéressé de prime abord, il avait bien vite rendu les armes, se remémorant des sages paroles de son père et laissant les grands de ce monde se disputer entre eux les faveurs d’une femme trop jeune pour eux. Ainsi cela s’était-il rapidement réglé, et ainsi avait-il ensuite préféré se moquer allègrement de son cousin alors que Menelaus gagnait la main de la princesse.

S’il avait su, aurait-il ri autant ? La belle Hélène est vite partie, enlevée par ce chien de troyen qui s'était cru tout permis et voilà que son époux tombé de son trône, en proie à la folie la plus totale, victime d'Eris comme les autres à hurler son désir de vengeance. Pas qu'il ne l'aurait point compris, dans les faits. S’il a maudit le pacte par la suite, il n’en a malgré tout jamais rien dit, fermant les yeux, la mâchoire contractée. Le chant de la guerre a tôt fait d'emplir son cœur, lui le capitaine de flotte de Crête, les souvenirs de son enfance et de son adolescence se transformant en cendres, les embruns et le sel du large comme seule nourriture pour emplir son estomac, le sang coulant de son épée maculant la volonté de la plus tendre des embrassades. Car Idomeneus a eu la bonne idée de désirer l'indésirable, parce qu'il a prêté serment devant les hommes de pouvoirs et parce que lui, pauvre Meriones, a prêté serment aux Dieux de ne jamais abandonner son idiot de cousin.

***

Tu ne seras jamais roi. Un cri de désespoir s'échappe de sa bouche alors que la vie s'enfuit d'une énième victime faite sur le champ de bataille, les Amazones ayant rejoint les troyens et faisant carnages. S'il sent lui-même la fatigue dans ses muscles, souffrant de quelques estafilades, la phrase continue pourtant d'assaillir ses pensées, le ton de sa mère dans le lointain l'encourageant. Plus que tout, c'est pourtant un regard vers le sud qui lui offre l'accès au salut dont il a besoin. Parce que ce qu'il y voit transforme son désespoir en rage.
Tu ne seras jamais roi. Cette phrase le brûle, le consume, alors qu'il voit son frère d'arme à la merci de leurs ennemis, genou à terre, le souffle court, prêt à perdre la vie. Impossible, se dit-il tandis que le bruit des armes qui s'entrechoquent vrombissent à ses oreilles avec moins d'ardeur, le sang battant dans ses tempes en recouvrant leur chant, le regard aveugle à tout ce qui se dresse entre lui et son cousin, parant son armure d'une nouvelle chance, parce qu'alors que lui-même se redresse, sa lance transperce et sa lame tranche, sa force redouble et le voilà possédé comme jamais. Au loin dans la mêlée, le voici pourvu d'une force nouvelle, se transformant en Lion, fonçant tête baissée, sautant par dessus les obstacles, Arès le portant. Sur son chemin, le corps de deux jeunes femmes resteront gravées dans la mémoire de leurs soeurs ; puissent Evandre et Thermodosa rejoindre leurs ancêtres dans la dignité alors qu'elles ont tenté l'inacceptable.*
Tu ne seras jamais roi. Non, pense-t-il, parce que c'est toi, Idomeneus, qui le doit.


De par la volonté des dieux, inaltérable, Idomeneus survécu à la guerre. De par la volonté des dieux, inéluctable, Helen revint à Menelaus. De cette époque sanglante, l’Histoire a retenu les hauts faits d’armes et l’on brandira longtemps en héros les noms d’Achilleus, Agammemnon ou Odysseus. De par la volonté des dieux, ineffable, son nom à lui fut tu, effacé. Son sang. Ses larmes. Comme prévu, de lui rien ne reste. Des murmures, à peine. Lui qui a aidé Odysseus en lui offrant arc, flèches et le casque d’Amyntor. Lui qui a blessé Deiphobus, manquant sa vie de peu. Lui qui a arraché la vie à plusieurs soldats, princes, adversaires. Lui qui a sauvé Agemmemnon et Menelaus. Lui qui était présent, depuis le début, lui qui attendait dans ce cheval de bois et qui a défendu le corps de Patroclus, rapportant le corps de ce dernier au camp d’Achilleus. Lui, commandant d’une des huit flottes de la grande Crête. Lui, émule du puissant Arès. Lui qui revint chez lui, couvert de gloire, les dix années d’une guerre atroce hantant chacun de ses pas, chaque son, chaque couloir.
Une rumeur de plus. Un mensonge doux destiné à panser les coeurs - dont un en particulier. Idomeneus fut roi de Crète. Et lui seul retrouva le chemin de leurs montagnes, portant le nom de son cousin, de son amant, de son ami aux pieds des Dieux. Ainsi, bien que toujours vivant, Meridiones fut enterré à Knossos, Idomeneus exigeant une tombe royale, où reposerait le souvenir de celui qui fût responsable de son ascension. Près duquel lui-même s'allongea à la fin de son temps. Car si le chouchou d’Arès réchappa de Troie, une tempête l’emporta au loin et il ne revît jamais les siens.

Tu ne seras jamais roi, mon fils. Qu’aurait dit sa mère en le voyant ? Peut-être aurait-il été préférable qu’il se batte contre ce destin et le soit. Abandonné des Dieux qui étaient penchés sur d’autres destins, Meridiones se réveilla sur la belle Trinacrie, l’île de Sicile, seul et épuisé, dépenaillé, la mémoire floue, trouée, percée. Colonisée par des crétois, il y trouva de prime abord bon accueil. On lui servit du vin, on l’aida à laver son corps, l’interrogeant sur ses cicatrices sans parvenir à posséder de réelles réponses. Des vêtements secs lui furent donnés, de mendiant, il devint pêcheur mais, n’étant pas véritablement bon avec les filets, il devint pasteur, trouvant la paix dans les collines. Le temps laissa germer ses graines. Les fêtes se succédèrent les unes aux autres avec les petites gens, les années défilèrent, la mémoire peu à peu revint mais il préféra se taire. Il maitrisait enfin son destin. Du moins, c’est ce qu’il croyait.

Fragile, idiot petit humain. Il ne s’attendait pas à voir la Sicile se faire attaquer à quelques reprises, par certains voisins envieux. Et ainsi l’émule du puissant Arès revint à la vie, après avoir somnolé tout ce temps, tel Héphaïstos travaillant sereinement sous l’île faisant soudain jaillir le feu de sa forge avec force et passion, se faisant appeler aux quatre coins de l’île pour la défendre. Et ainsi éveilla t-il une curiosité qu’il aurait mieux fallu éviter. Il faisait nuit, bien sûr. C’était une de ces nuits qu’il aimait tant où, lorsqu’il s’arrêtait dans un village, il racontait aux enfants quelques récits semi-inventés à la lumière du feu. Mais cette fois-ci, il était seul. Un bruit ténu avait attiré son attention et, l’épée au côté, la peur inconnue au ventre, il s’en était allé voir de plus prêt. Il avait entendu, comme tout bon grec, de nombreuses légendes monstrueuses. Des ennemis, il en avait occis à Troie, loin de chez lui. Il ne s’attendait cependant pas à devoir affronter un être de légendes cette nuit-là. Pas plus qu’il ne s’attendait à en mourir.

***

Du haut de leur montagne, les Moïrai se penchent au dessus du corps de Meridiones qui se débat. Lentement, Clotho soupire. C'est dommage, je l'aimais bien, dit-elle. Lachésis, qui étire tranquillement son oeuvre, continue d'inspecter les entrelacs fins sans sourciller, sourire aux lèvres. Je préfère largement ce qui va suivre, rétorque t-elle, avant de remettre ce qui lui sert de loupe sur le haut de sa tête. Clotho râle doucement. Ce ne sera plus pareil, et tu le sais. Néanmoins elle se détourne, regardant dans son panier, hésitant sur les prochaines aiguilles à prendre, son fils déjà entre ses doigts. Athropos, de son côté, lève les yeux au ciel. Il faut bien qu'il meurt pour accomplir sa destinée. Et c'est ainsi qu'elle s'empare des ciseaux, noirs comme la nuit, tandis que dans le monde mortel, la bête à figure humaine se jette sans plus de cérémonies sur le favori d'Ares, ses griffes rentrant dans sa chair, sa bouche pleine de dents acérées trouvant un point d'encrage à la charnière de son épaule et son cou.

Du haut de leur montagne, le silence se fait, uniquement interrompu par le bruit unique de fils que l'on coupe. Lentement, Athropos repose ses ciseaux, fixant son oeuvre, avant de rendre avec douceur le bout de tapisserie à Clotho.
En bas, dans le monde des vivants, la créature n'est plus. La main pressée contre sa blessure, elle s'est dégagée de ce qui aurait du lui servir de repas, claudiquant, disparaissant là où elle n'aurait jamais dû sortir, laissant derrière elle une trainée de sang et des grognements douloureux, abandonnant le corps de Méridiones sur le sol, la gorge couverte de trous, inconscient, la vie s'échappant de ses plaies. Dans ses veines, pourtant, quelque chose pulse, irradiant, modifiant ses cellules.
Confortablement assise, Clotho a repris ses aiguilles, la tapisserie de l'homme qu'il n'est désormais plus changeant de couleurs radicalement.


Tu ne seras jamais roi, mon fils. Ainsi commence la légende de Meridiones, fils de Molos, héritier de de Deucalion et du grand Minos, choisi par Arès, descendant des dieux. Oui. Ainsi commence t-elle. Et ainsi se termine t-elle également. Parce que tu seras quelque chose de bien plus qu’un simple roi. Tu deviendras un monstre pour, à ton tour, te hisser près des dieux.

Then came Light and Salvation
54 ans. Un bel âge pour mourir. Lorsqu'il ouvrit les yeux, Meridiones était seul. Il ne comprit pas tout de suite ce qu'il était devenu. Il n'y avait pas de mots, à l'époque, pour décrire l'horreur. Tout du moins, pas dans sa langue. La créature qui l'avait attaqué était certainement une Ἔμπουσα, une empousa, une fille d'Hécate, sorte de démon femelle gardant la porte des Enfers et se nourrissant de la chair et du sang de ses victimes. Mais sa crinière n'avait pas pris feu et ses jambes n'étaient ni en bronze ni ressemblant à celles d'un âne. Oui. Il lui fallut du temps pour se nommer. Pour comprendre. Pour apprendre.
Seul, il dû faire face à une nouvelle guerre, tout aussi terrible que celle de Troie - une guerre contre l'autre lui : celui qui, assoiffé, était capable d'éventrer les bêtes et les hommes jusqu'à être repu, celui qui supportait difficilement la luminosité de la Sicile, celui qui, vif et agile, s'était transformé en monstre de légende. Il compris cependant bien vite que le temps avait cessé son emprise. Il ne vieillirait plus. Interdit d'Hadès et d'Elysion, il était condamné à errer et ce jusqu'à ce que quelqu'un le délivre de sa malédiction. Errer. N'était-ce pas, pour lui, une forme d'enfer ? Il s'y refusait. Sa condition nétait-elle pas de volonté divine après-tout ? Peut-être même était-ce lié au courroux de l'un d'entre eux - certainement Aphrodite se vengeait-elle de s'être détourné d'elle si longtemps. Oui. C'était un message des dieux. Cela ne pouvait être autre. Alors, ravalant sa confusion, il remit son esprit au service de son art et, fort de convictions nouvelles, il se mit à la recherche d'autres tels que lui.

Au départ bien sûr, les victimes de sa faim ne purent survivre à leurs blessures. Il les choisissait, dans la mesure du possible, plus proches de la fin de leurs vies qu'à leurs débuts, mais l'appel du jeune sang se fit parfois trop fort et, dans sa quête insatiable, bien qu'il se fit au plus discret, il enterra de nombreux corps, priant pour leurs saluts qu'ils obtiendraient à sa place, arrosant abondamment la terre de vin et demandant pardon.
Bien sûr, avec le temps, il parvint à un semblant de maîtrise, mais au prix de grands efforts. S'interdisant de s'attacher, s'interdisant de faire plus conversation que nécessaire, il affuta chaque stratagèmes, vivant reclus, en hermite, voyageant - lorsqu'il le pouvait - de nuit et aussi vite que possible.
Bien sûr, il appris. Quittant la Sicile, il découvrir de nouvelles contrées, de nouveaux langages, de nouvelles coutumes. De nouvelles légendes. Se fondre dans la masse ne fut pas simple. Mais il s'étonna bientôt de posséder la particularité d'apprendre plus facilement qu'il n'en était capable alors, sa mémoire se gavant de détails qu'il aurait autrefois oublié aisément. Comme pour combler ce que le monstre avait arraché en lui, il passait les trois ou quatre premières fins d'après-midis et de nuits dans ses nouveaux endroits à observer, guetter, lorgner, apprendre de chaque être qui pouvait croiser son chemin. Jouant un jeu dangereux, il s'invitait dans les villes, se tapissait dans les ruelles étroites, observait les étoiles d'un toit, écrivant dans un carnet les premières impressions. Il vécu de vols et de larcins, prenant uniquement ce dont il avait besoin jusqu'à, enfin, toucher au but.

Remonté au nord, il finit par trouver des êtres semblables, dans ce qui deviendrait bien plus tard l'Allemagne, parmi des peuples insoumis et libres que d'autres appelleraient bien plus tard barbares, gouvernés par des dieux dont il n'avait encore jamais entendu parlé. Ceux-là le menèrent plus loin encore, en Scandinavie, là où leurs racines les rendaient à son image, fils et fils de dieux, d'Odin, de Freyja ou encore de Loki. C'est là qu'il rencontra sa première véritable amie et mentor, peut-être même son premier véritable amour depuis sa renaissance, semblable à lui et égale en tout point. Son nom était l'un de ceux qui ferait trembler les légendes, tout du moins pour ceux qui se souviendraient de son passage. Brynhildr, reine de clan entièrement composé de femmes guerrières féroces et vindicatives, lui fit pourtant bon accueil et les deux travaillèrent ensemble un temps, avant qu'il ne poursuive sa route ailleurs, lui offrant un nouveau nom avant qu'ils ne se séparent. Ainsi devint-il ᚨᚱᛁᛚᚨᛉ, Karilaz, l'homme libre, avant de repartir vers l'Est puis à nouveau au Sud. Reprenant ses recherches et ses voyages, sans réelles attaches et se préservant, il fut de ceux présent lors de la conquête du Grand Alexandre. Participant à la Guerre des Gaules et sans renier ses dieux pour les nouveaux, il pris cependant partie de les taire lorsque, plus tard, il fallut aider Charlemagne lors de ses conquêtes puis lorsqu'il fallut porter l'étendard des Plantagenêt - durant laquelle il s'opposa violemment à un frère de son espèce qui le mordit et le laissa pour mort. Bien qu'il perdit l'affrontement, il s'en releva, changeant à nouveau de peau, muant comme un serpent, mutant à nouveau, se libérant en partie du joug du sang.

Si le changement lui permis de vivre plus facilement parmi les humains, profitant du contact de la forte luminosité de l'astre incandescent qu'il évitait depuis des lustres, il en ressorti toutefois porteur d'une faim nouvelle ... envers les êtres de son espèce. Quelque peu affaiblit et ayant besoin de tester à nouveaux ses limites, il prit pour décision de fonder son propre nid, commençant à engendrer des enfants choisis avec le plus grand soin, jusqu'à ce qu'une nouvelle guerre l'appelle, cette fois-ci en Terre Sainte, lui offrant l'occasion de repartir fouler d'autres terres sous un nouvel étendard. Il fut également de ceux à nourrir la légende du futur Dracula, ayant fait parti de la cour du prince valaque, serra la main de Leonard et de nombreux autres artistes durant la Renaissance, salua la Reine Vierge, s'arrêta pour contempler la Galerie des Glaces de Louis XIV ... Karilaz, transformé en Charles au fil du temps, traversa ainsi les époques sans se faire trop voir, modifiant le cour de l'Histoire dans l'ombre autant que faire se pouvait, s'amusant pourtant à son gré, faisant grandir son propre pouvoir en nouant de nombreuses alliances, toutes utiles et calculées, renforçant ses dernières parfois par les liens du mariage ou de faveurs échangées.

Il participa ainsi à de nombreuses guerres, parfois allant se perdre au coeur de la bataille, envoyant autrement ses minions et enfants, se plaçant comme patriarche dirigeant d'une main de fer et à la figure antipathique autant respecté que craint auprès de ses pairs. Les Moires ne l'abandonnèrent pas et il continua de prier ses dieux dans les heures les plus belles de son existence comme dans les heures les plus sombres. Il fut ainsi le plus heureux des hommes lorsque la femme de légende, plus féroce encore que lui, et qu'il aimait d'un amour aussi passionné que tendre accepta de se lier à lui, autant qu'il cru devenir fou, des siècles plus tard, alors que retentissaient les hurlements des victimes de la Première puis la Seconde Guerre Mondiale durant laquelle il perdit trois de ses enfants. Lui-même capturé par les Nazis, il y fut torturé mais parvint, avec une aide inespérée, d'en réchapper bien que pas tout à fait entièrement. Plus d'une trentaine d'années seront nécessaire pour se remettre de l'épreuve vécue, lui qui pourtant a vu bien pire, le laissant fatigué de vivre mais continuant de se battre pour ses proches, pour les siens, pour ceux dont il a la charge ... Un chef de guerre, jusqu'au bout, qui verra pourtant en la Troisième son Salut. Son dernier saut. Prodiguant de nombreux abris aux créatures, il se laissera cependant happer en 1980, plus que jamais las, prêt pour rencontrer ses dieux et demander pardon, acceptant finalement d'entrer pour de bon au stade de légende.

And the world crumbles again, only to rise anew, bright, fearless [Albion]
Il se souvient d'avoir fermé les yeux. Bras écartés, épaules dénouées, fier et royal, il a attendu, vêtu d'une simple chemise, de son pantalon habituel et de ses bottes. Sa traditionnelle épée serrée à sa ceinture. Un air paisible sur ses traits. Sens en alerte et pourtant non plus sur ses gardes comme lors de ses dernières années, c'était presque avec soulagement qu'il avait senti la brume le traverser. Le Happer. L'emmener. Bien sûr, il avait entendu le cri de son fils. Son fils. L'un de ses plus précieux trésor. Le fils choisit par sa femme, son épouse, sa moitié. Ce fils qu'il avait nommé lui-même, perpétuant la tradition mise en place par son premier maître, ce fils qui avait toujours été là pour lui. Ἀλέξανδρος. Alexandros. Alec. Oui, il l'avait entendu. Mais il ne s'était pas retourné. A quoi bon ? Pour la première fois en plus de 3 000 ans, lui, le grand Meridiones, le très célèbre Charles Philippe Lemaitre avait réellement cessé de lutter.

Oui. Il se souvient avoir senti la Brume lui caresser le visage avec tendresse et rapidité. Comme l'étreinte d'une vieille amie, à peine tangible mais pourtant présente. Et puis, il avait ouvert les yeux.

***

Charles soupire. Confortablement calé dans son siège en bois de noyer datant des années 1500 patiné par les ans, il se penche sur sa missive avec grâce, hésitant sur les mots à rajouter de sa fine écriture.
Plusieurs années s'étaient écoulées depuis son arrivée dans le monde nommé Albion. Et, comme chaque jour ou presque depuis son réveil, il s'appliquait à noircir une page de nouvelles. De pensées. De trouvailles. De poèmes.
La première datait de mai de la première année. Ses souvenirs, éparpillés, ressemblaient à un rêve étrange et fantasmagorique, que son corps portait pourtant dans sa chair et il s'était senti pris de violentes nausées. Il avait fallut faire l'état des lieux et, rapidement, avait-il conclu que s'il n'était pas fou, il était un soldat. Marié. De bon goût. Avec de nombreux enfants, dont il se remémorait les noms, les dates, les hauts faits. Son coeur s'était serré à l'idée qu'ils étaient quelques part, peut-être perdus à jamais, dans une contrée potentiellement dangereuse. Contrée qu'il lui semblait connaitre et qui, pourtant était plus étrangère que jamais. Mais son inquiétude avait fondu rapidement. Parce qu'il était celui qui avait fait de ses enfants ce qu'ils étaient devenus. Ils sauraient se débrouiller parfaitement sans lui. Il leur faisait assez confiance pour cela.
Sa seconde mélancolie fut pour celle qui lui avait, avec force et tendresse mêlée, placée l'anneau à son doigt. L'alliance, il l'avait enlevé par commodité depuis, et parce que de par son absence, il préférait garder l'or contre son palpitant battant alors que sa mémoire rejouaient leurs danses, chantait ses traits, embrassait son corps du bout du souvenir de ses doigts. Gudrun. Ils ne s'étaient pas quitté en bon termes, il le sentait, et il portait en lui la peine qu'elle avait du ressentir. Qu'il avait du lui infliger.

Charles ferme les yeux. Il en a oublié ses mots, troublés, perdus. Il inspire, à fond, ses odeurs familières qui lui rendent le courage lorsqu'il lui en manque bien qu'il le cache. Son corps a cicatrisé des plus anciennes batailles mais son esprit est désormais ailleurs, à chasser les ombres d'un passé qui, bien que résolu, le poursuit encore.
Il se souvient de cette époque où, à ses débuts dans ce monde, son âme était à moitié éteinte et, s'il restait aussi vif et d'un esprit aussi alerte, c'est parce qu'il s'y contraignait lui-même. Il lui arrivait souvent de se poser, sa main lâchant doucement sa plume d'oie, la reposant auprès l'encrier millénaire pour pouvoir se poser sur sa chemise de lin, là où une petite bosse est visible, là où la chaine se termine, là où son coeur bat. Où es-tu ? demandait-il alors silencieusement, un cri dans l'ether, une larme roulant sur sa joue sans qu'il ne la retienne dans les heures les plus difficilement avouables.

Un sourire étire ses traits fins tandis que, du bout des doigts, il touche désormais l'alliance replacée à sa main, son parfum venant l'entourer, comme si elle était là.
Il faisait parti des premiers a avoir été recraché par les Brume. S'il avait caché sa nature de prime abord, il avait rapidement pourtant collaboré avec les autres survivants, les aidant à se comprendre, comprenant l'art de chaque langue, instruisant au mieux qui le souhait. Les premières maisons avaient été rebâties, les premiers raids organisés. Bientôt, les rebellions commencèrent, parce que les autres n'étaient pas idiots, et il accepta de s'éloigner, emmenant dans son sillage qui souhait bien le suivre, ouvrant ses portes à tous bien que ceux de son espèce tiquèrent quelque peu, n'appréciant pas nécessairement d'être placés sur la même échelle que la nourriture qu'ils consommaient habituellement.
Beaucoup avaient cependant repris un semblant de vie. Certains s'étaient remariés. D'autres, comme lui, avait préféré attendre. La Brume semblait recracher régulièrement des personnes, et c'est ainsi qu'il avait retrouvé son fils, Alec, qu'il avait rapidement promu (à nouveau, semblait-il) au rang de bras-droit. Se réinstallant dans son domaine qu'il avait retrouvé par chance, il s'était ensuite mis en quête d'en apprendre plus sur ce monde étrange, ce monde nouveau, et sur cette espèce plus intrigante que jamais.

Charles penche la tête quelque peu, sa main reprenant sa plume et la trempant dans l'encre. Les Faes. De nouvelles disparitions, c'était ce qu'avait dit leur reine, Morgana. Cela n'augurait rien de bon. Mais était-ce réellement les Humains ? Certes, il n'avait aucune confiance en Ricardo. Mais de là à condamner le chef de file de sa première espèce ... Qu'avait rapporté Alec de sa dernière croisade ? Les raids des Renegades se multipliaient, la haine de Awakened redoublaient également. Et les Faes promettaient de se prendre action si rien n'était fait rapidement. Quelle misère.
Oui. Il se souvenait parfaitement des évènements, lorsque les êtres étaient devenus fous et que terrorisés, ils s'étaient retournés vers l'inconnu. Comme toujours, il fallait quelqu'un à blâmer. Comme toujours, des innocents avaient périt et il ne l'avait pas accepté. Il en était venu aux mains, montrant alors sa véritable puissance et sa capacité à tuer qu'il avait toujours maîtrisée s'était retrouvée privée de raison. Lorsque le calme était revenu et qu'il avait fallu créer un camp et prendre parti, il avait choisir le choix C. La neutralité lui avait semblé le plus judicieux à l'époque, et c'est ainsi que les Loners étaient nés. Bien sûr, il comprenait ceux qui souhaitaient aller de l'avant. Mais il n'était pas pour éradiquer ce passé auquel il avait, semble t-il, si activement participé. Ainsi, ce statut lui avait tout du moins permis de protéger plus de créatures qu'auparavant, entre autre les Faes, mais également d'autres êtres, comme les sorciers par exemple.
Bien entendu, les tensions avaient persistées et les relations avaient été à couteau tiré pendant un long moment. C'était en outre toujours le cas, sans quoi ils n'auraient jamais créé le Conseil en 1990. Preuve en est qu'une perte de mémoire collective n'enlevait en rien la stupidité propres aux vivants. Depuis, le Conseil se réunissait régulièrement et c'était bien cela qu'il tentait de consigner à l'heure actuelle. Membre depuis le début, il avait été élu à l'unanimité par son espèce et avait la chance d'entretenir avec les deux autres désignés, de bonnes relations. Après tout, le premier n'était autre que l'un de ses fils. Et la seconde ...

Charles fixe son alliance à nouveau, avant de se remettre à écrire d'un bon à à confusion et l'équilibre était déjà trop précaire pour qu'il ne l'accepte. C'était pour cela qu'il évitait de retrouver sa femme à l'heure actuelle. C'était pour cela qu'il endurait le manque d'elle. Il ne supporterait pas qu'elle soit l'objet de la bêtise des siens. Non. Il ne fallait pas la voir trop souvent. Alors il s'autorisait les missives, longues et porteuses de charmes, de frêles douceurs à son encontre, toutes signées de son premier nom, celui humain, celui dit grec. Les missives ... et les rêves d'elle. Peut-être finalement que le Conseil avait une autre utilité. Celle de pouvoir la retrouver plus facilement et, contre toute attente, enfin presser ses lèvres contre les siennes. Instant fugace et volé, mais c'était les seuls qu'ils pouvaient posséder.
Mais retour au présent. Charles fronce les sourcils, continuant sa missive. Celle-ci n'est pas pour ses feuillets mais pour quelqu'un d'autres, bien plus connectés aux ombres que lui. Maître dans de nombreux arts, s'il fut étonné de le retrouver en cette contrée, il en fut également ravi. Arkady. Ainsi était-ce le nom qu'il se donnait, lui qu'il avait connu à une autre époque, sous un autre nom, alors qu'il tentait de reprendre un trône lui revenant de droit. De quoi lui rappeler une phrase qui avait jadis pavé son existence.
Tu ne seras jamais roi, mon fils. Aujourd'hui, il en souriait. Parce qu'il était devenu plus que cela. Un guerrier. Un protecteur. Un chef de clan. Une légende. Un époux. Un père. Il avait laissé la couronne d'or et de bronze aux autres. Il portait un héritage bien plus grand et plus lourd. Plus beau aussi. Un qui ne se troquait pas ni ne se léguait. A ce sujet d'ailleurs ...

« Voici donc les dernières nouvelles. A propos, il semble que tu aies nouveaux dessins. Je te savais curieux et aimant tester toutes sortes de merveilles mais de là à t'enticher à nouveau d'un être qui pourrait te dévorer par mégarde ... De tout cela et d'autres choses, il nous faudra nous réunir pour en parler.
Affectueusement.

C.»

Charles repose sa plume et, comme dans l'Ancien Temps désormais perdu, il fait fondre un peu de cire au dessus d'une bougie, avant de sceller sa missive avec le poinçon de la chevalière qu'il ne retire jamais. Dans ses yeux, c'est un sourire amusé qui s'y reflète, malgré la gravité de la situation dont il a éclairé son ami avant sa dernière boutade. Malgré tout, il ne peut s'empêcher de penser que, si l'union est sérieuse, alors peut-être que le monde n'est pas aussi perdu qu'il semble l'être. Après tout, nombres d'espèces existent depuis la nuit des temps. Une officielle union entre deux d'entre elles marqueraient enfin la preuve que la coexistence est possible entre elles. Et la possibilité que la paix existe et puisse être durablement installée. Comme un vieux rêve. Une légende plus grande encore que la sienne.
Charles sourit. Et, lentement, souffle sur la flamme, éteignant la lumière mais point l'espoir, remerciant ses dieux de laisser son histoire encore se poursuivre.


Anecdotes et caractère
tacticien et stratège émérite ⚝ fidèle à sa manière ⚝ épicurien ⚝ cholérique ⚝ (sur)protecteur ⚝ aristocrate ⚝ curieux ⚝ ferme ⚝ ouvert d'esprit ⚝ mystérieux ⚝ têtu ⚝ joueur ⚝ tendre ⚝ chevaleresque ⚝ charmeur ⚝ intuitif ⚝ tête à claque (si si) ⚝ patient ⚝ romantique (Rome Antique aussi, mais la Grèce Antique est quand même mieux) ⚝ tendance à être casanier lorsqu'il le peut.;

♦ polythéiste même si ça ne rime plus à rien (les habitudes ont la vie dure)
♦ pansexuel marié et amoureux de sa femme comme au 1er jour (la seule qui ait autorisation de lui botter les fesses)
♦ amoureux du bon vin (rouge de préférence, merci)
♦ fomenter c'est régner
♦ protéger la famille
♦ ne craint pas la lumière, lui
♦ guerrier émérite (armes blanches comme combat au corps à corps)
♦ collectionneur compulsif d'objets de l'Ancien Monde
♦ et de livres (beaucoup de livres)
♦ poète à ses heures
♦ ...


Asylum

Connue sous le pseudonyme de Gold.wyvern, j'ai présentement 29 pommes depuis le 24/02. Cependant, tu me reconnaîtras peut-être sous le visage de too many already.
J'ai connu le forum grâce à mes p'tites mains et j'ai bien pris connaissance du règlement. Par ailleurs, si je devais avoir des remarques sur ma présentation, je préférerais les avoir fichette fichette.
Je remercie tumblr pour les images utilisées.


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*:
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Watch this madness burning out the way

Charles ♦ Monsters always look just like ordinary men. Giphy21
Job : Dévoreuse d'âmes et PNJ à temps plein
QG : Inconnue
Copyright : Gold.Wyvern
DCs : Aucun
Messages : 101
Date d'inscription : 21/03/2021
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Charles ♦ Monsters always look just like ordinary men. _
MessageSujet: Re: Charles ♦ Monsters always look just like ordinary men. ★ Dim 15 Mai - 18:59
Hell yeah, you're in !


Welcome to Albion
Autovalidation parce que flemme de faire les anecdotes pour le moment. Ca viendra. [Un jour. /PAN]


FELICITATIONS !
Tu es désormais validé(e) Tu peux dès à présent ...
» poster et demander des rps à gogo (parce qu'on sait tous que tu n'attends que ça ),
» aller créer ta fiche de liens et aller stalker celles des autres (et on stalkera sûrement la tienne),
» flooder à outrance (parce que flooder c'est bien).


N'hésite pas à ...
» contacter le staff au moindre problème (on ne mord que les dimanches jusqu'en fin de matinée, aka 15h le temps de se réveiller ),
» venir nous voir de temps à autre sur la CB (parce qu'on lance des gaufres avec de la bière ou du café ).


Pense enfin à ...
» mettre ton profil à jour (si si, on insiste) et générer ta fiche personnage nommée liens et rps si tu le souhaites (histoire de faire un récap de tes liens importants et du nombre de rps que tu as - attention tu ne peux pas coder ou mettre de liens url dans cette partie),
» t'amuser (parce que sinon autant aller mater Dirty Dancing ou le Roi Lion et chanter Time of my life et C'est l'histoire de ma vie devant la télé, sous un plaid, avec une tasse de chocolat chaud).


(nous promettons qu'aucun mouton multicolore n'a été réellement maltraité - ce qui n'est pas le cas des herbes de cuisine que nous avons passablement fumé en rédigeant ce poste. On t'aime quand même ceci-dit.)


AUTRES LIENS UTILES

» l’espace personnage pour créer ou te recenser dans un clan / une meute / un nid, zieuter les défis rp et mettre le bazar.

» créer un prédéfini ou un prélien si jamais cela te tente.

» rejoindre ou créer une team histoire d’avoir une signature qui rock.

» suivre le plan si jamais tu es perdu, tu trouveras (mes blessures et mes faiblesses) le saint GPS, aka plan du forum.

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Charles ♦ Monsters always look just like ordinary men.

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