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[Edimbourg] Hey Brother, I heard your call.
No matter what we breed, we still are made of greed

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Riley O'Doherty

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[Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. Vzic
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Capacité particulière : Se foutre dans la merde.
Sur l'île depuis : 2018
Situation maritale : Célibataire, tenant à le rester, enceinte sans le savoir
Job : Emissaire et garde du corps de Fingal Mackenzie, espionne, fouteuse de merde
Communauté : Actuellement membre du clan Mackenzie ; team Doherty for ever
QG : En vadrouille constante, des endroits où crécher un peu partout
Alignement : Neutre ; méfiante envers les humains
Copyright : Gold.Wyvern / Tumblr / Bazzart
DCs : Esther McGuinness ★ Alec Gudrunarson ★ Lyov Van Wessel ★ Elizabeth Donovan ★ Zebadiah H. Dockery ★ Nyx Somerset ★ Archibald « Eros » Rossi
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[Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. _
MessageSujet: [Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. ★ Mar 11 Mai - 22:36
Hey Brother, I heard your call.
Hey Brother, there's an endless road to re-discover. Hey Sister, Know the water's sweet but blood is thicker. Ooooh if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world I wouldn't do.

the song & the song


Combien de kilomètres avait-elle parcouru ? Combien de kilos de poussières ses pattes avaient-elles soulevé, sa trachée aspiré, sa truffe malmenée suivant une piste folle, imaginaire, inexistante ? Combien de litres de flotte avait coulé sur sa fourrure, effaçant les odeurs, lavant les couleurs, malmenant l’espoir qui lui avait tordu la poitrine mais lui avait assuré sa propre survie ? Combien de battements de cœur lui avait-il fallu endurer en silence, son âme souffrant silencieusement de son absence ? Deux ans. Presque et demi. Elle ne comptait plus les jours parce que le temps impie s’était arrêté. Vingt-neuf mois ... Riley cligne des yeux, son regard ne se détachant pas du corps de son frère, désormais nu sous la couverture. Nu, certes. Mais humain.

Elle n’avait jamais perdu espoir. Si la majorité de ses souvenirs étaient cauchemardesques et flous, son frère était fort heureusement resté net dans son esprit, au point qu’elle se souvienne le voir disparaître dans cet espèce de brouillard de pois vaseux horrible. Si elle n’avait plus vraiment les détails de ce qu’ils foutaient là tous deux, dans une contrée dont le nom lui glissait sur la langue, elle se remémorait encore de son hurlement ; elle ressentait à nouveau son cœur se déchirer sur la seconde même où il avait disparu, avalé par cette nouvelle horreur.
Personne. Personne ne lui enlevait son frère sans en payer les conséquences. Alors, elle avait fait ce que le bon sens lui avait dicté. Tout ce que le commun des mortels n’aurait pas fait. Tout ce que son instinct lui avait hurlé. Parce que c’était lui. Parce que c’était eux et que ça l’avait toujours été. Les Ó Dochartaigh contre le monde. Un point c’est tout. Ainsi avait-elle plongé dans la tempête macabre, son nom aux lèvres, les yeux fous d’une peur qu’elle ne contrôlait plus. Parce qu’il restait le seul qu’elle n’aurait jamais supporté de perdre.

Épiant sa respiration, elle se rapproche en entendant ses signes vitaux reprendre progressivement un rythme normal. Si on lui avait un jour dit qu’elle en serait à tirer un tranquillisant sur son frère, elle ne l’aurait jamais cru. Au moins avait-il arrêté de grelotter comme un beau diable - quelque soit cette chose.
Edimbourg. Le nom de la ville résonnait à ses oreilles distraitement. Elle avait fait escale pour s’y poser, à la base pour surveiller un nouveau groupe de mercenaires intéressants pour Fingal et dont le QG ne se situait qu’à quelques kilomètres. Mais c’était avant de tomber sur son odeur. Cette odeur qu’elle traquait depuis sa foutue arrivée malgré les missions qui se succédaient. Cette odeur qu’elle connaissait par coeur, tatouée au plus profond de son âme. L’odeur de la meute. L’odeur de la maison. L’odeur de son jumeau.
Est-ce qu’elle en avait oublié sa mission première ? Elle n’avait pas honte de l’avouer - et cela même si la détestable chaîne de Fin’ restait collée à son cou, pendante lourdement, ensorcelée à sa peau au point qu’elle se trouvait incapable de l’enlever - et même brûlée si elle tentait de le faire.

Elle n’avait pas mis longtemps. Elle avait cru à un mirage au départ. Les larmes étaient montées, elle qui ne pleurait quasiment jamais, et son souffle s’était trouvé à s'accélérer, ses membres tremblant sous l’espoir. Elle aurait pu avoir parkinson que cela aurait été tout aussi ridicule.
Le pister. Le trouver. Et ce qu’elle avait vu … Ce qu’elle avait vu l’avait mortifiée sur place. Parce que c’était bien son frère. Mais parce qu’il se trouvait dans un état lamentable à ses yeux. Certes, il semblait se porter correctement … Mais ses nouvelles cicatrices, encore visibles, en disait trop long pour que ce soit acceptable. En silence, elle s’était jurée de retrouver les coupables. Mais d’abord, sortir son frère de ce merdier sans nom. Que foutait-il sous sa forme canine bon dieu ? A suivre une blonde qui plus est. Mignonne, d’accord. Mais quand même. Il ne semblait pourtant pas vouloir se la jouer discrète et avec la pleine lune qui approchait … Riley était passée d’une joie incommensurable à une incompréhension dégoutée. L’avait-il oubliée ? La question ne s’était même pas posée. Elle s’était contentée de faire ce qu’elle savait faire de mieux : une diversion fracassante, le temps d’envoyer une dose de tranquillisant assez importante pour shooter un homme - ici un chien - de sa stature pour un moment. Il lui avait suffit de ramasser le corps du chien au milieu du capharnaüm nouvellement créé et disparaître.
Pour sûr, il n'était pas léger. Mais elle avait l’habitude. Ce n’était pas la première fois - et encore moins la dernière. Aussi vite qu’elle avait pu, elle l’avait ramené dans sa planque, puis l’avait doucement posé sur le canapé occupant la pièce sécurisée. Elle s’était un moment demandée si elle faisait le bon choix mais elle avait préféré lui administrer la même potion dégueulasse qu’elle prenait en prévision. Elle n’avait aucune envie de devoir le gérer sous sa semi-forme s’il pétait une pile - simplement car même si elle-même resterait assez consciente, elle serait dans un état tout aussi épouvantable, son cycle lui offrant quelques crampes dont elle se serait bien passée en prime des effets d’une sale gueule de bois momentanée.

Doucement, tendrement, sa joue vient coller son bras dans un mouvement réconfortant. Son réveil est proche, cela se joue à quelques secondes. Avalant sa salive, ses yeux viennent une fois de plus observer la forme de son frère planquée sous la couverture informe. Sur le sol, outre ses fesses malmenées et un verre de whisky vide, se tient une bassine remplie de flotte glacée dans laquelle flotte un linge qui lui a servi à faire baisser sa fièvre à de nombreuses reprises. Plus loin, à quelques mètres, une bouteille d’alcool sans âge trône ainsi qu’une gourde d’eau et des fringues propres sur une chaise - pour lui. Dans le coin de la pièce, les restes de son repas ainsi qu’un tas de couvertures informes qui lui a servi de lit de camp de fortune. Aucune fenêtre ne se trouve dans le mini bunker improvisé. La porte, située en face, n’est plus verrouillée et mène sur une pièce plus large, pourvue du nécessaire de survie minimal - de quoi se doucher, le garde manger, une véritable chambre. Cela aurait presque pu passer pour un palace, habituellement.
Riley inspire une goulée d’air, se détachant finalement de son frère, sa main venant toutefois se poser sur la sienne - ayant besoin de s’assurer qu’il est bel et bien là malgré tout. Vingt-neuf foutus mois. Bordel.

« Hey » murmure t-elle d’une voix rauque au bout de quelques secondes, un affreux sourire étirant ses lèvres - le premier depuis des lustres -, de quoi illuminer son visage tiré et marqué par la fatigue. « Welcome back ‘mong the livin’ » reprend-elle d'une voix qu'elle tente de faire douce, soulagée, ses yeux scannant toutefois le moindre geste déplacé, la moindre anomalie, tout son corps en alerte. Après tout, il est en train de se réveiller d’une sieste de plus de 72h. Mieux vaut-il y aller doucement. « How ya feel ? »

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Sur l'île depuis : Quelques mois (début 2021)
Situation maritale : un mariage jamais vraiment terminé et une douce blonde en train de lui voler son coeur
Job : aucun encore, le temps de se remettre de ses émotions
QG : Réapparu en Ecosse, il erre à Edimbourg depuis que la brume l'a recraché

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MessageSujet: Re: [Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. ★ Mer 12 Mai - 0:29
Hey Brother, I heard your call.
I will follow you way down wherever you may go, I'll follow you way down to your deepest low, I'll always be around wherever life takes you, You know I'll follow you

their song and their song and their song


La conscience lui revint par vagues. Comme la marée montante qui vient caresser la plage puis se retire. Le toucher, d’abord. Le matelas sous lui. La matière douce et rêche à la fois de la couverture contre sa peau. Le contact d’une peau contre la sienne, d’une main dans la sienne. Un long soupir lui échappa. L’odorat. Un millier d’odeurs l’assaillirent. Tabac, alcool, sueur. Un millier de phéromones. Il aurait froncé les sourcils s’il en avait la force, son cerveau enregistrant inconsciemment ce qu’il venait de sentir.

Quelle était cette présence ? Il la connaissait. Il se sentait paisible. Aucune menace pour le projeter sur ses pieds. Il aurait voulu se lever. Son instinct tout entier lui hurlait de bouger, mais il lui semblait que chaque atome de sa personne pesait une tonne. Il était cloué par la gravité, immobilisé par son propre poids. Ce corps était-il seulement le sien ? Sa conscience toute entière se débattait avec ces sensations dont elle n’avait plus mémoire. Comme s’il se retrouvait dans une enveloppe de chair dont il ne connaissait pas le fonctionnement. Il soupira de nouveau.

Une voix. Sous sa forme canine, son oreille se serait levée. Dans ce cas, son être tout entier tendit vers ce murmure, sans aucun mouvement apparent à l’extérieur. Cette voix. Il la connaissait. Vraiment ? La chape de plomb sur sa conscience rendait douloureuse la formation de la moindre pensée cohérente. Un grognement de frustration lui échappa, et il sentit la présence à ses côtés réagir. Bon. Il était donc capable de communiquer avec l’extérieur. Maintenant percer à travers le voile noir. Reprendre le contrôle de cette enveloppe. Qui était-il ? Une conscience anonyme qui tentait de revenir à un monde dont elle ne comprenait même pas le concept.

Deux iris brunes plongèrent dans celles qui étaient leur exact miroir. Deux âmes identiques, ou deux moitié d’une seule ? Sa première vision après cette renaissance fut celle du regard de sa jumelle. Il ne savait même pas encore comment il s’appelait, et pourtant il tenait la certitude inébranlable que cette personne était l’autre moitié de son être. Il prit quelques instants pour scruter l’ensemble de son environnement ; la pénombre d’une pièce sans fenêtres, la bouteille entamée, la paillasse au sol. Et elle. Avec ses traits tirés de fatigue et son air insoutenable de soulagement.

Elle parla, et il fronça les sourcils, cherchant à faire sens de ces son articulés. Son corps se réveillait, et avec lui des courbatures pour immobiliser un cheval. « Riley ? » croassa-t-il plus qu’il ne parla. Sa gorge était en papier de verre. Il avait murmuré le nom, comme s’il avait peur de se tromper, comme si sa mémoire en lambeau lui avait donné le faux espoir de l’avoir retrouvée et qu’elle ne soit qu’un mirage. Il l'observa quelques secondes de plus, un sourire doux, tendre, venait s'effiler sur ses lèvres. « Hey, you. Missed me ? »

Il se recroquevilla sous la couverture sous l'effet d'une crampe brève, ses muscles hurlant sous le mouvement. « Fuckin’ hell. » grogna-t-il dans une grimace. Il se sentait poisseux. « The livin’… shoulda left me among the dead. Livin’s painful. » Il écarta ses cheveux qui lui revenait dans le visage, et prit seulement conscience de leur longueur. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement, un sourire amusé se forçant sur ses lèvres alors qu’il se redressait sur un coude dans un grondement d’effort. Sa voix était toujours cassée, mais la malice y revenait déjà, signe qu’après le choc, renaissait l’homme : « Did I get the worst hangover of me fuckin’ life or what ? » Il la regarda une seconde, et ajouta, « I mean, did we ? »

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MessageSujet: Re: [Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. ★ Jeu 13 Mai - 2:43
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the pray & the song & what they are


Le soulagement. Sentiment étrange, qui prend aux tripes plus qu’on ne pourrait le penser. Durant les derniers mois, elle s’est contentée de survivre. Se fixer un but, suivre un chemin pré-tracé. Ne pas trop réfléchir. Ne pas trop ressentir. Attendre. Encore. Ménager son souffle, le plus possible. Incomplète. Décalée. Elle a erré, sans plus posséder de réelles appartenances. Même si elle aime Lyov, son neveu et sa nièce d’un amour fort, ils ne sont pas ses racines. Ils sont les ramifications d’une moitié de tronc qui lui a manqué. Une moitié qu’elle retrouve enfin. A quel prix ses prières ont pu être entendues, elle se le demandera plus tard. Pour le moment, elle se contente de réapprendre à respirer. Sur l’instant, elle hoquèterait presque sous le flux d’oxygène qui reprend ses droits, son légitime espace. Mais elle ne peut se permettre de laisser sa tête tourner. Pas alors qu’il reprend conscience. Lui. La meilleure moitié d’elle-même.

Lentement, elle le laisse revenir, patiente. Si elle s’écoutait, elle se blottirait contre lui. Elle laisserait sa peur s’exprimer. Lui ferait jurer de ne plus lui refaire un foutu coup pareil. Elle pleurerait, tremperait la pauvre couverture de sel amer, elle frapperait son torse de ses poings jusqu’à se laisser s’effondrer dans ses bras. Jusqu’à se rendre. Jusqu’à la paix.
Mais Riley est la fille des volcans et des tempêtes du désert. Elle est le vent qui hurle et qui fracasse, elle est le silence qui précède la bataille et ses pertes. Se rendre, elle le fera sur son lit de mort - et encore. Peut-être même là se battra-t-elle encore, jusqu’à son dernier souffle. Alors, elle ne dit rien. Ne fait rien. Statue immobile, elle se contente de ravaler sa peine, de le couver des yeux, la gorge nouée mais le cœur plus paisible qu’il ne l’a jamais été. Il est là. C’est tout ce dont elle a besoin pour l’heure. Jusqu’à l’entendre murmurer son prénom.

Par tous les poils de son torse, jamais ravaler ses larmes n’a été si difficile. Son sourire s’agrandit pourtant et elle se sent l’envie soudaine de joindre ses mains et remercier elle ne sait qui ni quoi. Bien sûr, elle ne le fait pas. Elle se contente de lui reprendre la main, la serrer, la gorge un peu plus nouée chaque seconde qui passe. « Who else ? » murmure-t-elle en réponse, sans toutefois rouler des yeux comme elle le ferait habituellement. Il n’y a qu’avec lui qu’elle se permet d’être tendre. D’être faible. Lui et le reste de la famille. Même si à l’heure actuelle, elle le frapperait bien pour jouer, elle doit l’avouer. Est-ce qu’il lui a manqué ? Quelle question. « Try to guess how much » lance-t-elle à la place, une lueur de défi dans les yeux, reniflant imperceptiblement. Mais si son frère est capable de ce genre de phrase, c’est qu’il est bien portant. Et la suite renforce cette idée.

Sourire. Elle en est désormais franchement capable, en l’entendant jurer. Ils sont deux forces de la nature, tous les deux. La mort elle-même recule en les voyant. Lyov les surnommait les deux chevaliers de l’Enfer, fut une époque. Quoi que cela puisse signifier aujourd’hui, le fait qu’il s’exprime à nouveau correctement ne laisse plus place au doute. Il est là. Entier. Vivant. Enfin de retour.

Lentement, elle se redresse, se relève, le domine de sa hauteur alors qu’il s’assied en une position plus confortable. Une ombre passe dans ses yeux mais elle laisse une légère grimace prendre la place de ses traits, terminant de chasser sa tristesse pour de bon, la refoulant pour plus tard. Pour un avenir qui n’arrivera probablement jamais. « I’ve waited twenty-nine month before a “we” could appeared. So, yeah. May be whisky helped me a bit some times. » Elle baisse les yeux, fronçant le nez, laissant sa fragilité réapparaitre, les barrières tomber une fraction de seconde - le temps qu’il accepte l’information - pour ne pas dire la bombe. Le temps qu’il la traite. Bien sûr, elle aurait pu attendre. Mais Riley sait qu’elle ne peut rien lui cacher. Ni même omettre. Même si leur lien télépathique n’est plus pour le moment, il reste le seul à pouvoir percer chacun de ses sourires. Chaque silence. Alors, autant cracher le morceau maintenant - une partie du moins. Le haut de l'iceberg.

Puis, comme d’habitude, comme par magie, Riley redevient elle-même. Cette entêtée insupportable qui, d’un sourire, fait des ravages - pour l’aider. D’un simple sourire amusé, sarcastique, bien que ses yeux coupables demandent pardon « I shot you. » Reprend-t-elle ainsi, se mordant quelque peu la lèvre inférieure. Les meilleures explications sont toujours les plus courtes. Mais avant qu’il ne lui lance un regard choqué, elle lui offre une grimace, celle qui signifie qu’elle n’a pas apprécié l’expérience et qu'elle apprécierait ne pas avoir à la refaire. « You were following a little blondie like a well-trained-dog-to-be, I thought I was doing the righ’ thing. You slept seventy-six hours in a row. Lucky you, you missed the full moon. » Elle pose une main sur ses hanches, fronçant le nez, indiquant qu’elle n’a pas eu cette joie, elle. Peut-être cela lui suffira t-il d'ailleurs. Elle l'espère tout du moins.

Peut-être que le silence reprend ses droits, quelques secondes. Mais Riley ne le laisse pas s’éterniser. Non. Comme étouffant, c’est rapidement qu’elle reprend, quelque peu embarrassée malgré son air bravache - elle sait qu’il saura le cerner. « Truth is, I ‘m not sure Blondie would have appreciated to be ya meal in that way .. ‘ven if she was kind of cute, i admit. » Elle hausse une épaule pour cacher son malaise, attrape la gourde de flotte et la lui tend en un geste plus doux malgré ses paroles. Baisse à nouveau les yeux. Inspire à fond. La voici sérieuse à nouveau. Inquiète.
« Joke aside … » recommence-t-elle, laissant sa bravoure se taire quelques secondes, l’observant méticuleusement à nouveau, avant d’avaler sa salive - car le plus dur reste à venir. « … What do you remember ? »

Doucement, Riley penche la tête sur le côté, avant de venir s’asseoir près de lui, trouvant de la place plus facilement maintenant qu’il est lui-même assis. « You … You have new scars, so ...  » murmure-t-elle, suivant ces dernières des yeux, retenant un léger grondement réprobateur à leur vue, sa main revenant se loger sur la sienne par mécanisme. Après tout ce temps passé loin de lui, elle a besoin de sentir sa réalité. « … At last, they strengthen your natural charm. » Termine-t-elle, avant qu’une ébauche de sourire vienne faire briller ses yeux. Parce qu’en dépit du reste … Il restera toujours beau pour elle.

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MessageSujet: Re: [Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. ★ Mer 14 Juil - 1:05
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their song and their song and their song


Ils n’ont jamais pu se mentir. En dehors de tout lien télépathique, ils se connaissent à la perfection. Chaque geste, chaque inflexion des traits, chaque silence est un message que l’autre peut décrypter d’instinct. Alors il n’a pas besoin de grandes explications pour savoir. Pour sentir les heures de solitude et le désespoir tapi au fond d’elle comme une araignée sous une pierre.

Il fronce imperceptiblement les sourcils quand elle désigne la bouteille de whisky, et ses narines tremblent inconsciemment, son odorat surnaturel cherchant dans les odeurs la source de ses doutes. « We gotta stop drinking. Never brought anything good... in the family. » Un silence passe, le temps pour son cerveau rouillé d’enregistrer l’immensité de l’information que sa sœur vient de lui balancer entre la poire et le fromage. Combien de mois ?! Plus de deux ans ? Ses iris s’ancrent dans les siens, orage de tristesse et de colère, de tout ce temps où il n’a pas été là. Son regard imprime chaque détail d’elle, chaque fracture invisible, chaque sillon de larme, chaque nouveau détail. Mille questions coléreuses naissent en lui mais il se tait. Pas encore. Pas tout de suite. Pour l’instant il écoute. Il écoute ce temps écoulé sans lui. Il écoute sa peine mal voilée par un sourire. Il écoute la solitude de sa jumelle.

Elle lui arrache un franc éclat de rire qui meurt dans un râle douloureux tant il le secoue. « Of course ya shot me. Wouldna expect anything else from ya! » Il ne peut qu’être le témoin incrédule de la suite de ses explication, sa mémoire en lambeaux tentant désespérément de chercher les réponses à ses questions. « Always had a thing for blondes, eh? » rit-il dans une tentative un peu veine de cacher son propre trouble. Pourtant sa voix se fait soudain plus sérieuse, quelques restes de mémoire faisant surface lentement. « I think I was… I think I was too weak. I just remember being stuck ? It’s all very blurry, cause frankly I was more dog than man. But it was hell, sis. That I remember. I was just bones and rage. I dunna have an explanation, I probably didn't have the strength to transform back. Would also explain why I didn’t eat her alive during the other full moons, after she found me. » Il soupire, lentement, une sorte de tension qu’il n’avait jusqu’alors pas remarquée se dénouant de ses épaules. « Hell, I'm starting to believe you found me at the right time. I was regaining strength, it was about to get… » Il secoue légèrement la tête, n’ayant aucune envie d’imaginer ce qui aurait pu arriver s’il s’était mangé la pire des pleines lunes de sa vie chez cette pauvre fille. « She was nice, though. That I remember. Is she ok ? » demande-t-il avec dans la voix une intonation soudain plus douce, presque tendre. Il n'arrive même plus à se remémorer son nom.

Il baisse les yeux quand elle mentionne ses cicatrices et grimace. « Yeah, can’t help getting into fights, can I ? » Il fait mentalement l’inspection de son corps. Tout semble être à sa place et fonctionner correctement. C’est déjà ça. Son regard revient sur elle, continuant son inspection silencieuse. « You’ve changed too. » ajoute-t-il. Il n’y a dans sa voix pas trace de reproche ou de jugement, juste d’une vague inquiétude. Car elle est la même et en même temps pas du tout. Elle lui semblerait presqu’éteinte… presque… usée. « Are you alright ? » Sans réfléchir, sa main s’approche soudain de son cou, soulevant une chaîne en argent et le pendentif qui y pend. Il fronce les sourcils, mais ravale le grognement qui monte dans sa gorge. « Yeah, I guess we got a lot to catch up on. » Et en un clin d’oeil, toute trace de sérieux s’évapore, un sourire malicieux s’étalant sur ses traits. « But first, water. I smell like a fuckin' dog. » Et quand elle lui eu pointé vers la source d’eau la plus proche, il disparaît dans un bond, pour revenir un peu après, propre comme un sou neuf et un peu plus dignement vêtu pour un humain.


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MessageSujet: Re: [Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. ★ Dim 25 Juil - 13:55
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her lament & the promise & their bond


Ils ne peuvent pas comprendre. Eux. Ces gens de l’extérieur. Ils n’ont jamais pu. En deux années presque et demi, elle a eu bon nombre d’avis. Des réflexions. Des conseils. Sans qu’elle cherche pourtant à les posséder, ils venaient, dégoulinant de cette bienveillance infecte, lui dire de jeter l’éponge. Abandonner. Continuer, sans lui. Se « reconstruire ». Passer « à autre chose ». Quelle horreur.
Comme si elle pouvait.
Comme si elle voulait.
Non.
Plutôt crever.
A tous ces gens, elle s’est retenue de leur péter le nez, se contentant d’un regard dédaigneux avant de poursuivre sa route, réfrénant l’envie folle de déchiqueter quelque chose. Parce qu’ils sont fous. Ignorants. Imbéciles. Ils ne le savent pas. Ne sauront jamais.
Elle ne leur en veut pas pourtant. Comment le pourrait-elle, sachant pertinemment qu’ils n’ont jamais vécu un tel lien ? Seule la meute a pu entrevoir le déchirement, sans pourtant le goûter tout à fait.
Le voir vivant, c’est une libération.
… Et la promesse que des emmerdes plus grandes encore sont à venir.

Comme premier exemple, un sourire presque amusé étire ses traits, avant de se transformer en grimace. Arrêter de boire, dit-il. Ah.
Elle baisse les yeux, honteuse, comme un chiot pris en faute. Sous sa forme canine, ses oreilles se baisseraient, ses épaules s'affaisseraient quelque peu. Sous sa forme actuelle, elle se contente de détourner le regard, dégoûtée d’elle-même sur la seconde, retenant un reniflement dédaigneux, les épaules basses.
Elle déteste paraître aussi faible devant lui. Pourtant, elle sait qu’il ne la jugera pas. Pas plus qu’il ne la grondera d’ailleurs. Parce qu’au fond d’eux, leurs coeurs battent à l’unisson, dépassant les mots. Et elle sait pertinemment que tenter de lui cacher à quel point elle fut - est encore quelque peu - misérable est peine perdue. Parce que cela ne le protégera pas. Au contraire.
Merci à qui voudra l’entendre cependant, il ne sait pas à quel point elle est tombée bas … Pour le moment. Et cela, en revanche, il n’a pas besoin de le savoir pour l’heure.

I know. … I think. » De leur famille biologique, elle se souvient de peu. Mais cela n’a pas vraiment d’importance, maintenant. Parce que ses yeux se verrouillent de nouveau aux siens et elle ne peut s’empêcher de sentir son corps trembler sous la rage et la tristesse qui passent dans les prunelles de son jumeau.
Je sais, lui répond t-elle en silence, se battant contre l’envie de lui faire un câlin, sa propre rage disparaissant. Elle s’en veut soudain, pour faire naître chez lui cette douleur sourde. Et pourtant, au fond d’elle, elle se réjouit. Elle se réjouit parce qu’en dépit du reste … C’est toujours lui. Voilà au moins une chose que cette saloperie de brume n’aura pas modifiée, comme le prouve la suite quand son rire éclate suivi de la douleur franche de côtes malmenées. Et la voilà soulagée qu’il ne lui en veuille pas, soulagement marqué par une petite moue qui passe sur ses lèvres, faussement réprobatrice.
« It was more the red ones, before. Blondes is somethin’ rather new. She was cute, tho. Well. A small breast and a bit too much thin, but a nice face, i guess. »
La curiosité, réelle, marque ses traits à propos de cette foutue blonde. Qui est-elle ? Comment a-t-elle pu récupérer son frère dans ses filets ? Lui doit-elle la vie de son aîné de quelques minutes à peine ? Il semblerait, et elle grimace de peine à ce qu’il lui raconte, son coeur se serrant à l’écoute de ses propres tourments, son poing se serrant quelque peu. Il s'est tapé la traversée du désert de son côté, sans elle, et une part d’elle-même a du mal à l'accepter. Si seulement elle l’avait retrouvé plus tôt, il n’aurait jamais eu à endurer ça. … Par les poils de son beau, mirifique et poussiéreux pelage.
Elle qui déteste se sentir endettée, elle est servie. Bien sûr, elle se rassure en se disant que, lui ayant sauvé la vie de la bête sauvage marquée par la lune pleine, les voilà quitte. Du moins, c’est ce qu’elle croit.

The others full moons ? » Sa voix tremble et elle le fixe, les yeux ronds comme des soucoupes. « Holy hell. » Il va donc falloir qu’elle aille chercher blondie pour lui montrer sa reconnaissance plus qu’elle ne le pensait. Merde. Mais pour l’heure, sa main serre les doigts de son jumeau doucement, tandis que son épaule touche la sienne en un signe de réconfort. « You was about to nothing. You're here, now. With me. We're ... We're together. Like before, so ... I’m sorry, Laz. For this mess. » Elle le regarde, de ses grands yeux sérieux qui pensent chaque mots, avant d’étouffer une sorte de grognement guttural qui menace. Voilà Blondie de retour dans la conversation et elle inspire. « I don’t know. You were my top priority, so what happened to her after … Frankly, I didn’t care, and still don’t. … But i suppose i … owe her one. … Hmpf. »
Ces mots, elle les déteste, et cela se voit pleinement sur sa figure dégoutée. Ses doigts se serrent un peu plus autour de ceux de Laz cependant et elle se décolle de lui pour l’observer, comme cherchant à percer les secrets que le coeur de son jumeau ignore encore. D’eux deux, il a toujours été le plus tendre envers les étrangers. Et le plus prompt à s’amouracher des jolis minois.

Do you ... want to see her again ? I mean. To be sure she’s okay. … I can … Urgh. I suppose I can found and watch after her for you. If you ask. » Elle en roulerait presque des yeux, mais le lien qu’il a créé avec cette bipède semble important pour lui à l’heure actuelle. Et si elle déteste ce fait, elle est bien consciente que son frère ne se concentrera pas pleinement sur sa guérison tant qu’elle ne fera pas cet affreux job de baby sitter. D’autant plus qu’en y regardant de plus prêt, si certaines des cicatrices paraissent fraîches, elles sont aussi en bonne voie de rémission totale et elle doute que ce soit uniquement grâce aux capacités qu’ils possèdent tous deux. Damn it. La voilà à réellement détester cette blonde pour la faire sentir autant endettée. Mais ses yeux plissés et son nez quelque peu remonté en signe de protestation évidente se changent en une autre expression, presque coupable, quand il l’examine à son tour.
« …  I had to … Adapt myself, while waiting for your wonderful ass. It’s really a … new world. Out there. » Et elle se retient de rajouter qu’elle sait qu’à un moment donné ou un autre, il devra se retenir de lui botter le cul pour certaines de ces conneries. Mais il la prend de vitesse, cette main qu’elle aime se tendant vers sa nuque ou repose ces armoiries détestables, et la voilà à étouffer un soudain grondement de protestation vive, babines presque retroussées instinctivement, ne parvenant point cependant à retenir le mouvement de recul.
Merde. Merde, merde, merde, pense t-elle, une fraction de secondes plus tard. Choquée de sa propre réaction, elle lui adresse un regard d’excuse, la boule d’angoisse revenant se loger dans son ventre avant d’opiner faiblement de la tête. Beaucoup à rattraper … No shit, Sherlock. Il n’y a plus qu’à prier pour qu’il ne la renie pas ou quoi que ce fut du genre pour ça. Même s’il aurait certainement fait la même chose. … Bloody hell, il aurait sûrement fait pire. Est-ce que cela la réconforte ? Pas vraiment.

Sa voix, cependant, la ramène au présent, et elle ne peut s’empêcher de lui offrir un regard reconnaissant pour changer de sujet … et laisser le sérieux s’évaporer, quelques minutes. Tremblantes, ses propres lèvres tentent d’étouffer un léger rire étranglé, avant qu’elle ne secoue la tête, sa crinière emmêlée se prêtant au jeu. « I have to say, you actually are a fuckin’ dog. »
Si elle se fiche de lui, toute la tendresse du monde resplendit dans ses yeux alors qu’elle prononce cette phrase et c’est ainsi qu’elle finit par lui montrer la petite salle d’eau rudimentaire attenante. De quoi lui laisser quelques minutes pour réfléchir à la suite des opérations - le temps de se rouler en boule, se prendre la tête entre les mains et inspirer à fond, plusieurs fois.
« I’m in a shitty situation. » murmure t-elle, une partie d’elle continuant d’épier les bruits que son frère peut émettre - le son du jet d’eau qui efface les dernières traces de torpeur se faisant fort heureusement entendre. Elle reste ainsi blottie dans cette position prostrée, la chaîne autour de son cou lui brûlant la peau d’une nouvelle façon, jusqu’à ce que l’eau cesse de couler. Hors de question de couiner plus longtemps et si elle a effectivement besoin de repos, ce sera pour plus tard. Point positif, ces crampes ont disparu avec la lune pleine, elle pourra donc se mouvoir avec moins de difficulté.

So, are you smelling like a fucking good damn clean dog now ? » Lance t-elle a son frère lorsqu’il émerge, un brin amusée, s’étant redressée et s’affairant désormais à ranger le peu de foutoir qu’elle a pu mettre. « Wanna eat somethin’ ? I don’t have much here, but I know a good place to have some food. » Elle lui jette un coup d’oeil, appréciant de le revoir pleinement sur ses deux jambes, ses yeux ne pouvant s'empêcher de revenir vers ces nouvelles cicatrices qu’elle ne connaît pas désormais cachées par les fringues. Au moins, se dit-elle, il est désormais décent. Et toujours autant tape-à-l'œil.
Rejetant la grimace pour un sourire plus sincère … Et timide, elle reprend. « … But first, ya may be want me to give you a good haircut ? Ya need it, looking like some scarecrow. Well, a sexy one, for sure. But still. » Elle sait pertinemment qu’elle ne doit pas être mieux, avec ses noeuds mais qu’importe. Elle se voit soudain soudain transportée en arrière, quand, jeunes, elle s’amusait à lui couper le surplus et lui faire des dessins au rasoir. Quand il était tombé amoureux, elle avait laissé ces gestes à une autre et elle se demandait si elle savait encore le faire. S’il acceptait. Elle ne toucherait pas à sa barbe naissante cependant. Elle ne voulait pas l’abîmer plus qu’il ne l’était déjà.
« … Or we could just go and roll up in a warm blanket until’ night and talk. … Or leave this city for good ... to see your kids. … If ya want. » Ses yeux se baissent, hésitante, laissant la place à Riley qu’il connaît mais qui est vue rarement - cette enfant et adolescente qu’elle est restée au fond ; celle qui, douce, hésitante, presque timide, témoigne simplement à quel point il a pu lui manquer … Même si elle est prête à le rendre à ceux qui, plus qu’elle encore, ont besoin de lui. Et dans sa tête, c’est une nouvelle alarme qui chante. Celle qui lui dit que partir est certainement la meilleure solution ; pour l’éloigner de cette blonde et surtout - surtout - pour l’éloigner de lui.

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Sous-espèce : Walker Berger Malinois
Capacité particulière : //
Sur l'île depuis : Quelques mois (début 2021)
Situation maritale : un mariage jamais vraiment terminé et une douce blonde en train de lui voler son coeur
Job : aucun encore, le temps de se remettre de ses émotions
QG : Réapparu en Ecosse, il erre à Edimbourg depuis que la brume l'a recraché

Alignement : neutre, il veut juste la paix pour lui et les siens
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MessageSujet: Re: [Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. ★ Mar 30 Nov - 0:14
Hey Brother, I heard your call.
I will follow you way down wherever you may go, I'll follow you way down to your deepest low, I'll always be around wherever life takes you, You know I'll follow you

their song and their song and their song


Elle n’a jamais su lui mentir. Elle a toujours essayé — et il a tenté d’en faire de même, mais ils n’ont jamais réussi à se mentir. Alors il se contente d’ignorer ses mots. Et de s’imprégner de tous les restes. Ses gestes, ses regards, ses odeurs. Elle a le désespoir qui lui colle à l’âme comme un gant, ce qui ne peut vouloir dire qu’elle porte ace vêtement depuis un moment. Il serre la mâchoire, imperceptiblement. Deux ans. Le sort l’a retenu à sa jumelle pendant deux années, assez longtemps pour qu’elle pue la peur à lui en déchirer le coeur, et la simple idée de la savoir seule dans ce monde lui donne envie de hurler.

Le monde, justement, cette inconnue dont il ne lui reste que la mémoire vague et douloureuse de ces premiers mois coincés sous sa forme canine. L’homme veut expérimenter ce dont le chien a appris à avoir peur. Il a de la rage et de la peur tapie au fond de l’âme, et il veut les exorciser. Mais il n’ pas le temps de réfléchir plus loin. Dans le flot de paroles qui s’échappe de sa soeur, un mot l’arrête net dans ce qu’il allait dire. « My kids? » Son regard croise le sien, alors que ces quelques mots excavent d’une mémoire en purée le souvenir de ses enfants. « The— The kids are alright? » murmure-t-il alors que sa voix s’échoue sur le dernier mot. Il voudrait être fort et impassible, mais il pleurerait volontiers de joie s’il n’était pas aussi épuisé. « The kids are alright. » souffle-t-il avec soulagement cette fois, fermant les paupières pour savoir le poids qui soudain quitte sa carcasse. Fioná. Ciaràn. La perspective de les revoir tôt ou tard dessine un sourire sur ses lèvres. Avant qu’il ne se rappelle brutalement qu’il est en retard. En retard sur elle. En retard sur eux. « How long have they been here? » demande-t-il en roulant les yeux. Combien de temps ont-il erré dans ce monde, combien de temps de leur jeunesse les a-t-il abandonnés à eux-même.

Il inspire profondément, et une grimace lui tord les traits. « You’ll butcher my hair later. Let’s get outta here. Smell the air. Like we used to. » Il attrape sa main et sans lui laisser davantage l’occasion de philosopher davantage sur ce souvenir revenu de nulle part, il l’entraîne vers l’extérieur. Cette mémoire qu’il a sans la comprendre, c’est celle de leurs pleines lunes passées côte à côté, et de leur lendemain de pleine lune passées à engloutir un kebab comme un lendemain de cuite; des années d’un rituel muet entre jumeaux que même une amnésie collective ne pourra pas retirer à leur instinct commun.

Quand enfin il pose le pied dehors, il lâche sa main et inspire à fond, gonflant les poumons à s’en exploser les bronches. L’air extérieur lui explose au visage, chargé de ses odeurs et leurs milles histoires, qui réveillent dans son cerveau les mémoires floues du chien qui soudain, cille. Seule une saccade dans sa respiration trahit la peur qui flashe, puis s’évapore. « Come on. You know the way. » et sans un mot de plus, il emboîte le pas à sa soeur. S’il n’a pas manqué ses regards à elle qui flottent sur les cicatrices encore rose qui lui balafrent la peau, lui n’est pas en reste. Dans le silence quasi religieux qui s’installe entre eux, dans la lumière pâle d’une lune à peine gibbeuse, Riley lui semble soudain si fragile. Si pâle. Si seule. Il s’interrompt net, bloqué sur le pavé comme un putain de crétin alors qu’il voit sa soeur avancer devant lui, seule dans son halo de lumière pâle, et qu’il prendre seulement brutalement la mesure du désert qu’elle a traversé à la seule force de son caractère. Bon dieu de teigne.

Elle n’a pas le temps de se retourner. Il engloutit la distance entre eux, surgissant derrière elle, et encercle ses bras autour de sa carrure à elle. Il serre, fort, parce qu’il ne lui laissera pas choix. « Thank you. » sa voix est un murmure contre son oreille, sa tête appuyée contre la sienne. « For not giving up on your better half. » Un sourire traîne dans sa voix, cachant mal l’émotion qui l’habite. « I know there’s a shitload you’re not telling, Ri’. I know you, better than myself. » Il marque une pause. Ils ont l’air con, enlacés au milieu de la rue, mais il s’en fiche. Il voudrait ne plus jamais la lâcher. Il veut qu’elle sache — qu’elle sente qu’il est là, maintenant. Que ce n’est plus elle face à un monde qui va l’avaler toute entière. « I hope in time you’ll find the strength and trust to tell me. To ask for help. Because whatever shithole you got yourself in, we can get you out. » Posant finalement ses mains sur ses épaules, il la retourne vers lui, posant doucement ses paumes sur ses joues. Elle lui semble soudain si maigre, comme si son corps ne reconnaissait pas ces formes. « But know this : you found me. I’m here, right by your side, and I’m not going any—fucking—where. You and me against the world, remember ? » Un sourire malicieux étire ses traits, mais la détermination bouillante dans ses pupilles vaut tous les mots du monde. Déposant finalement un baiser sur le haut de son front, il laisse son bras sur ses épaules, tendant la main vers le reste de la ville, « come on, I’ll let you be the boss of me for a few more days. Show me the big bad world, sis’. »

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Riley O'Doherty

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MessageSujet: Re: [Edimbourg] Hey Brother, I heard your call. ★ Jeu 9 Déc - 23:21
Hey Brother, I heard your call.
Hey Brother, there's an endless road to re-discover. Hey Sister, Know the water's sweet but blood is thicker. Ooooh if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world I wouldn't do.

her lament & the promise & their bond


Elle le sent. Pour la première fois en deux ans, elle le sent. La sensation, ténue, lui donne pourtant presque le vertige à mesure que leurs âmes se cherchent, se retrouvent, se synchronisent. Et la voilà à tanguer, imperceptiblement, comme si elle était ivre. Comme si son monde reprenait enfin son sens. Comme si la gravité reprenait enfin ses droits. Putain.
Riley jure, dans sa tête, dans son corps, parce que son cœur pulse à lui en faire tourner la tête et parce qu’elle a mal à l’âme. Une partie d’elle hurle et se déchaîne et elle sait qu’il le sent ; elle sait qu’il sait. Parce qu’elle n’a jamais pu lui mentir. Et parce qu’elle lui ment actuellement. Heureusement pour sa peau, Laz’ a autre chose à foutre pour l’heure que de jouer aux détectives, sinon elle aurait été foutue. Heureusement, oui. … Ou pas. Parce que quand elle recroise son regard, sa cage thoracique se gonfle de cet air exécrable et poussiéreux qui reste bloqué dans sa gorge. Parce que quand elle croise son regard, c’est toute la douleur, la peur, le désarroi, le désespoir et toutes ces émotions qu’elle ne sait pas décrire mais qu’elle ressent à lui faire exploser les poumons. Parce que jusqu’à maintenant, ses gosses si chers à leurs yeux n’étaient plus pour lui. Et sous ses pupilles brillantes, des larmes de rage s’amassent, cette rage qu’elle porte comme une seconde nature, comme un second poil ; cette haine envers tout ce qui a pu être jusqu’à présent. Saloperie de brume. Elle leur aura donc tout enlevé.

I … Yeah. Yeah, they … they are. They are with Lyov so … » Riley respire difficilement, suffoque. Elle avale sa salive avec une difficulté toute aussi grande mais parvient tout de même à murmurer ces mots, pour lui, mais baisse les yeux, incapable de le regarder, incapable de lui avouer qu’elle n’a pas pu rester avec eux. Pour eux. Durant ces deux années, s’éloigner d’eux a été la chose la plus difficile à faire - et pourtant son seul salut. Parce que regarder Ciaràn, c’était jusqu’à présent regarder tout ce qu’elle avait perdu et si elle se hait pour ça, ils n’ont pas besoin d’en porter le fardeau. Pas maintenant.
C’est d’un geste rageur qu’elle vire de ses yeux le surplus d’eau, se mordant la lèvre assez fort pour se reprendre, inspirant à fond avant de se recomposer une tronche correcte. Juste à temps pour subir sa question. Alors, elle relève le menton et le fixe ; son regard accroché au sien, âme à âme, frère à soeur.

Ten years. I’m not sure, tho. » Et elle sait qu’il se fera du mal. Autant qu’elle s’en est fait. Et c’est peut-être pour cela qu’elle se rapproche. Parce qu’il est sa meilleure moitié. Parce qu’elle est son premier roc. Pourtant, la suite, elle ne pouvait pas vraiment la prédire. Quoi que. Elle n’a pas le temps de dire ouf, elle n’a pas le temps de grogner de surprise, elle n’a pas le temps de couiner à son contact que la voilà à nouer ses doigts aux siens, à plisser les yeux, à inspirer l’air et éternuer sauvagement. Le retour à la réalité est tout aussi violent pour l’un et l’autre ; pour lui parce qu’il est sans doute salvateur, pour elle parce qu’elle va devoir renfiler ce masque qu’elle s’est coulée sur la figure deux années durant. Et, alors qu’il lui lâche la main, la voilà à se tendre instinctivement, à écouter chaque bruit, à observer chaque ombre, parce qu’elle sait qu’ici chaque mur peut se montrer aussi traître que le radieux sourire du type qui vend à emporter. Ainsi monte t-elle la garde, jusqu’à ce que son frère revienne à lui, hochant la tête sans plus répondre, gardant sa salive, se faisant silence. Aurait-elle été seule, c’est son double canin qui aurait repris la route. Mais, pour lui, elle fait une entorse ; pour lui, elle se montre d’autant plus attentive, d’autant plus sur ses gardes, ignorant du mieux le poids de son regard sur sa carcasse. Et ainsi avance-t-elle devant lui, toute tendue, un pas après l’autre, prête pourtant à sauter à la gorge du premier con qui fera un geste de travers - comme celui de surgir tel un diable -, tel l’animal sauvage qu’elle est devenue. Elle ne se redresse qu’en sentant soudain un courant d’air derrière elle qui la glace jusqu’à l’os. Car sa chaleur, sa fragrance s’est éloignée. Mais elle n’a pas le temps de se retourner. Pourtant, c’est un couinement stupide qui éclate de ses cordes vocales, alors qu’il la prend en traitre comme il sait si bien le faire.
Des deux, il a toujours été sa meilleure moitié. Et le seul à pouvoir briser tout ce qu’elle a pu construire pour faire taire cette détestable partie sensible.

Don’t. » commence-t-elle, d’une voix étranglée, alors qu’il lui murmure à l’oreille ce qui fait vaciller son coeur. Ce qui fait trembler sa raison. Là, à présent, elle aimerait tout lui dire. Tout déballer. Elle aimerait le hurler à la nuit mais elle se mord les lèvres à la place, tremblant comme un foutu arbre sous une brise d’hiver alors qu’il la retourne, alors qu’il la touche, essayant pitoyablement de lutter. Mais elle le sait. Elle le sait à quel point, des deux, il est pourtant celui qui ravage tout - la moindre parcelle de raison. Parce que si elle détruit, il est le plus dangereux. Parce qu’il est celui qui guérit. Et en moins de cinq minutes, il parvient de son art à foutre en l’air ses défenses. A recoller son coeur. Et elle s’en maudit. Elle s’en maudit parce qu’elle déteste se sentir faible.

You are the worst » elle crache, pitoyable, sur le ton du jugement, sa voix se brisant sur le dernier mot. Mais il ne le prendra pas pour lui. Impossible. Pas alors qu’elle pleure finalement pour de bon, reniflant comme une môme de 3 ans qui s’est écorchée le genou, les larmes dévalant ses joues à vitesse grand V, ses mains venant arracher celles de Laz' de ses épaules pour venir se blottir contre lui. Puisqu’elle pleure, autant ruiner son t-shirt à lui. C’est sa faute, après tout, si elle hoquète et se met à raconter des conneries.
« Damn fucking you ! » Elle reprend sans y croire un mot, enfin essaye, avant de décoller sa tronche pour le fixer, l’imitant en venant poser ses mains sur son visage de manière chaotique - tirant sur ses joues, fort. « How could I abandon you ? Are you stupid ? You’re my better half, you’re literally a part of my damned soul ; you’re all I have, Laz’ !!! The only thing that I could not betray ! The only part of me I tried this hard to save ! » Elle renifle de façon absolument pas élégante, Riley, avalant ses larmes, sa morve, finissant par essuyer son nez avec sa manche - mais elle s’en fout, parce que peu importe. Elle y voit déjà flou, de toute manière, parce qu’elle a des rivières à la place des yeux qui redoublent en intensité et elle se sent stupide, épuisée, effrayée, bref. C’est le bordel. Et tout ça à cause de quoi ? Un foutu câlin. Damn it.

I just … I don’t want you to hate me. Please. I don’t want to lose you, again. Never again. I just ... I love you. I ... I found you, I can’t. I won’t. I’ll fight to death if that mean to protect you and the kids. Just … just don’t hate me. That’s all I ask for now. » Elle reprend, perdue, s’agrippant à lui avec la force d’un noyé ; avant de subitement se reprendre, se secouer comme un prunier - cracher ses poumons, renifler à nouveau son odeur qui la calme progressivement. « …Fuck, you’re the worst. I promised myself to not cry like a fucking kid. Look at me, i can’t kick asses with that face, damned. » Elle peste, Riley. Elle peste, mais, pourtant, elle essaie de sourire - pour lui. Sa main vient chercher la manche de son frère, attrape ses doigts, elle avale sa salive, s’essuie le nez, pose sa tête sur son épaule et tente de respirer. Ses yeux sont rouges, sûrement un peu bouffis, et sa peau irritée mais … « … I … I’ll tell you.One day. »  Elle articule, difficilement, parce que ces mots ont du mal à sortir. Elle tremble toujours mais ça va quand même mieux. « Now I just … I … Don’t you fucking dare to disappear from my sight or I’ll bite your ass, straight. It’s you and me againt this freacking world and, as always, we’re a fucking mess. Hopefully, I know where to have a nice meal. ». Elle inspire encore, lui, son odeur, celle de la ville. Un dernier hoquet et elle se remet, laisse l’eau derrière elle. Sa gorge lui fait mal mais ça passera aussi.« See the light out of there ? We need to turn on the left, then right, then left again. You will like it, I swear. »

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